Appel à des États généraux des luttes le jeudi 24 novembre à la Bourse du Travail
Alors que le nationalisme ne cesse de s’étendre, le pays, toujours sous état d’urgence, sombre dans l’État policier. Tandis que le capitalisme de plus en plus sauvage grignote peu à peu les acquis sociaux arrachés par nos ancêtres, un mouvement de plusieurs mois contre le projet scélérat de Loi “Travaille” n’a obtenu aucun écho de la part de ceux qui nous gouvernent sans légitimité.
Leur propagande ne cesse de désigner des bouc-émissaires, mais notre manque de tolérance, de discernement à l’heure de choisir et d’accepter ses alliés nous voit aujourd’hui trop divisés à gauche. Il ne s’agit pas seulement de construire un nouveau monde demain, mais de résister au tsunami néo-libéral qui va déferler, en gagnant par exemple sur les conditions de travail de Français.e.s et des immigré.e.s.
Notre ennemi, nous le connaissons.
La droite (dont le PS) et l’extrême droite, c’est le renforcement de tous les arbitraires, de tous les décideurs déjà en place et de toutes les dynamiques qui les accompagnent. Les élections sont avant tout un moyen de distraire les populations. Les distraire de leur seul moyen de levier et de pression sur la machine sociale qui nous écrase : le contrôle des structures et des outils de production, par celles et ceux qui y travaillent.
Seule la grève permet de combattre les grands trusts et désarmera les capitalistes et leur police.
À tous les secteurs, à toutes les mouvances, à toutes les orgas, à tous les partis qui se prétendent de gauche, à tous les syndicats qui ne prétendent pas survivre à la droite ou à l’extrême droite, à tous le monde : organisons la grève générale avant les élections.
Il n’y aura jamais de gouvernement de gauche, mais nous pouvons l’être. Vive la révolution, vive la commune, vivent les peuples et les travailleurs, vive la liberté. Pour un nouveau front populaire, revendiquons :
> la baisse du temps de travail : pour davantage d’émancipation et moins de chômeurs contraints
> la socialisation des grands secteurs de l’économie : la privatisation, c’est l’augmentation des prix : stop !
> la souveraineté populaire : un peuple ne peut pas être gouverné, convoquons une assemblée constituante.
> La liberté d’expression, notamment des médias qui ne peuvent pas être détenus par des industriels mais doivent l’être par leur seule rédaction et administration.
> Le logement, la scolarisation, la santé accessible à tou.te.s les résident.e.s
> etc etc…
Rendez-vous le jeudi 24 novembre à 18h30 à la Bourse du Travail - Place Guichard, Lyon 3e.
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