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• Le 14 décembre 2013 à 14:45, par P’tit louis #

  A la personne qui ne comprend pas bien.

  Je ne pense pas que la réalité de la situation sociale est à ergoter de la sorte que cela soit sur ce sujet sociétal ou des autres (qui peuvent lui être associés).
  Aussi, je t’invite avec ou sans ton duvet ce mardi 17/12 à 18h, à la recherche des véritables potentialités ... le lieu de rassemblement sera précisé ultérieurement.
  Une petite sortie sur le terrain t’évitera de tourner en carré dans l’arrière salle de ton salon.
  Qui sait ? Y trouveras tu des affinités qui se conjuguent avec ton esprit ? Et construire d’autres possibles ? A bientôt !!

• Le 13 décembre 2013 à 18:49 #

  Je ne comprends pas, s’agissant d’une organisation se réclamant révolutionnaire, cette expression de « l’état ne prend pas ses responsabilités ».

  Dans une société de classe, la « responsabilité » de l’état est de défendre le droit de propriété, si nécessaire contre le droit à vivre.

  C’est ce rôle qu’il s’agit de montrer, de stigmatiser, en premier lieu ; et c’est uniquement dans le cadre de cette dénonciation, de ce rapport de force, qu’il faut exiger de l’état qu’il prenne les mesures temporaires que commandent notre intérêt le plus immédiat - celui d’avoir un toit, un revenu, etc. - en faisant bien comprendre que, durablement, seule la révolution sociale est une solution.

  Cette différence de langage qui distingue à mon avis fondamentalement le syndicalisme de classe de l’activité simplement revendicative. Lorsque cette dernière devient un but pour elle-même, et non un moment de préparation révolutionnaire, elle n’exprime pas ses véritables potentialités. De plus, tenir un langage de classe est en soi-même un élément du rapport de force, ne serait-ce que pour obtenir satisfaction dans les luttes.