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Lycéens arrêtés le 22 mai à Lyon : halte à la répression policière

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Elles/ils ont été relâchés dans la nuit. Un seul, majeur, risquerait des ennuis. Restons mobilisé-e-s et vigilant-e-s.

Les syndicats FSU, CGT Education, SUD Education et CNT Education tiennent à apporter leur soutien aux lycéens injustement arrêtés ce jour, et dénoncent la répression disproportionnée (tir de flash-ball) dont ils ont été victimes, alors qu’ils se mobilisaient pacifiquement contre les réformes Darcos. Nous exigeons la libération immédiate et l’arrêt de toutes poursuites à l’encontre de ces lycéens.

Hier soir vers 22h, 5 lycéenNEs sont sortiEs de gardav. Parmi elleux, 2 ont de simples rappels à la loi pour violence sur agent ou violence sur flic en civil ; 1 est convoqué devant le juge pour enfants pour blessure sur agent ; pour les 2 derniers, soit ils sont sortis avec rien du tout, soit ils ne dépendent pas du tribunal de Lyon. Sur les 5 lycéenNEs arrêtéEs, touTEs ont refusé le fichage ADN et 1 a refusé le prélèvement des empreintes digitales.

Rappelons que les arrestations se sont déroulées de manière extrêmement violente quand la BAC a encerclé le petit cortège itinérant pas loin de Saxe-Gambetta. Tirs de flashball, gaz lacrymogènes, nombreux coups de tonfa et de poing de la part des flics qui se sont livrés à une véritable chasse au jeune, allant les chercher dans les bouches de métro et en les arrêtant dans les rues adjacentes jusque dans des immeubles où illes étaient venu se protéger des gaz.

Aux côtés de ces lycéeNEs, un majeur a été arrêté et est encore en garde-à-vue.

SOLIDARITE AVEC LES LYCEEN-NE-S ! SOLIDARITE CONTRE LA REPRESSION !

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  • Le 25 mai 2008 à 19:42, par Saf’

    rectification : ils vont être 2 lycéens à devoir comparaître devant le juge pour enfant dans 1 moi.

  • Le 24 mai 2008 à 18:18

    Un compte rendu de cette manif sauvage sur paris.indymedia.org

  • Le 24 mai 2008 à 17:34

    La bac ne trainaient pas là par hasard... Ils ont pris le temps de se regrouper de quadriller le quartier avec de nombreuses voitures en renfort (pas forcément dans la rue où était le cortège) pour tendre un piège et arréter un max de monde.

    Il semble que le « top-départ » des arrestations a été donné par le coup de flash-ball. Car quand le coup est parti d’un coup c’était la chasse ouverte, avec tout plein de flics en civils qui fondent sur le cortège. J’étais un peu en retrait du cortège au moment de l’attaque des flics et ça paraissait très bien organisé de la part de la police.

    D’ailleurs ce genre d’intervention avait déjà été utilisé le troisième jours des émeutes anti-sarko en presqu’île.

    Il s’agit de plein de voiture banalisé super mobile avec dedans des civils. En renfort et juste après le « top-départ », débarquent les autres voitures et fourgonnettes sirènes hurlantes (pour faire paniquer ?).
    Puis ils sérent un peu au pif ceux qui peuvent. Comme le cortège est éclaté et qu’ils paraissent en sur nombre ça devient difficile d’empécher (physiquement) les arrestations.

    En tous cas ça fait réfléchir quand à ce genre de manif sauvage où en gros on dispose d’une grosse trentaine de minutes avec les mains libres puis à partir du moment où la première voiture de flics nous repère on ne dispose plus que de 20 minutes avant de voir débarquer les gros bras.

    Reste, si on veut prolonger ce genre de manif, à trouver des façon collectives de se protéger des attaques des flics. Surtout qu’il s’agit de situations toutes différentes de la traditionnelle ligne de CRS. C’est plus confus et plus speed.

    A nous de mettre à profit cet état de fait.

  • Le 24 mai 2008 à 10:54, par Saf’

    En fait il y a eu 12 arrestations ce jour là et le majeur en question a été relâché le jour d’ après avec, lui aussi, un simple rappel à la loi. Le lycéen qui doit passer devant le juge pour enfant passera le 24 juin (pour ceux qui veulent venir soutenir).

  • Le 23 mai 2008 à 22:09, par Annway, une maman qui s’est pointée au commissariat

    En fait, ils étaient douze lycéens arrétés en début d’après-midi, six ne se sont pas rebellés lors de leur arrestation et/ou étaient mineurs et ont donc été relachés durant l’après-midi. Les 6 qui sont restés en garde à vue avaient « résisté » lors de leur arrestation et étaient gardés pour outrage et rebellion seul un, majeur, est resté toute la nuit en garde à vue et en est sorti le lendemain matin avec un rappel à la loi....
    Il faut cependant ajouter que lors de la manifestation sauvage quelques rétroviseurs de 4/4 qui trainaient par là avaient été détruits, ce qui a pu énerver un peu la bac qui trainait aussi par là par hasard.

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