Le
10 janvier 2011, Farid LAMOUCHI a été
retrouvé mort dans une cellule du quartier arrivant (depuis deux jours seulement) de la prison de Corbas, près de Lyon, alors que
celui-ci présentait une fragilité certaine.
Une
fragilité confirmée par un médecin de la Maison
d’Arrêt de Corbas qui avait isolé Monsieur LAMOUCHI en disant qu’il risquait d’être dangereux pour autrui et pour lui-même.
Si Farid était dangereux pour lui-même,
comment se fait-il qu’il n’ait pas été placé à
l’UHSA ou au SMPR (service médical psychologique régional) ?
Comment se fait-il qu’aucune des 20
recommandations sur la prévention suicide
n’est été mise en place, comme le matériel adapté
« kit de protection d’urgence » que le ministère de la
Justice avait mis en avant comme une des solutions phares ?
Comment se fait-il que son cou ne porte pas véritablement les traces de pendaison, mais plutôt de coups portés sur lui ?
Comment se fait-il que l’administration pénitentiaire ait prétendu qu’il ait fait une lettre d’adieu, ce qui est complètement faux, puisqu’au contraire, dans sa lettre, il rassure sa famille et il leur demande même de l’argent pour cantiner ?
Comment se fait-il qu’on n’ait pas tenu compte, juste avant son incarcération, de la violence de l’interpellation des policiers de la BAC de Givors ?
Les questions demeurent pour la famille qui ne peut croire au suicide de
leur proche et qui est déterminé à faire toute
la lumière sur cette tragédie.
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