Son engagement contre le régime théocratique iranien a déjà
condamné Saïd Niroumand à l’exil. En Iran comme en France, son
combat pour les libertés démocratiques risque aujourd’hui de le
mener à la mort.
Débouté de sa demande d’asile en France, il a reçu une Obligation
de quitter le territoire français (OQTF). Il risque donc à tout
moment l’expulsion vers l’Iran, où a été déposé à son encontre un
mandat d’arrêt pour « injures envers les valeurs sacrées ».
Nous savons qu’en Iran, depuis la « révolte verte » de 2009, des
vagues d’arrestations ont lieu. Des gens qui s’intéressent aux faits
d’actualité politique ou sociale de leur pays à travers leur activité
de journaliste, de cinéaste ou de documentariste sont arrêtés
constamment. Le 21 septembre 2011, sept cinéastes sont arrêtés,
accusés de fournir des « images négatives » pour le régime de
Téhéran. Un régime qui ne recule devant aucune indignation publique
internationale.
Said est recherché pour avoir diffusé des oeuvres des auteurs
interdits. A présent, nous ne pouvons permettre son retour à ce
pays.
Une pétition destinée à la préfecture du Rhône a été mise en place
pour demander l’annulation de l’OQTF de Saïd Niroumand, et pour
que lui soit accordé un titre de séjour. Elle a déjà été signée par
plus de 800 personnes, dont de nombreux responsables et élus
syndicaux ou associatifs, notamment de la Ville de Lyon et du Parlement
Européen.
Communiqué de presse du 24 septembre 2011
Comité de soutien à Saïd Niroumand
Organisations signataires :
CGT Privés d’Emplois et Précaires du Rhône, Collectif 69 de soutien aux sans papiers et
demandeurs d’asile, Parti Communiste Ouvrier d’Iran, Initiative Communiste Ouvrière,
Fédération Internationale des Réfugiés Iraniens, PCF du Rhône, NPA 69, Lutte Ouvrière, CGT
Addsea, UEC, FSE, Les Amis de l’AMDH, La Riposte, Union Pour le Communisme,...
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info