Que sont devenues les victimes de la répression pendant les émeutes de novembre 2005 ?

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Nous faisons appel à témoins pour ne pas oublier toutes les personnes qui ont été condamnées pendant cette période.

Nous recherchons des personnes qui ont participé ou qui ont été témoins lors des émeutes de novembre 2005 sur l’agglomération lyonnaise. Il nous semble important en effet de ne pas oublier tous ceux qui ont été victimes à ce moment là, dans cette période où l’état d’urgence a été décrété et où des condamnations exagérées ont été données de façon arbitraire. Il est important de se rendre compte de ce que toutes ces personnes sont devenues - complètement inocentes ou revoltées, car d’après la déclaration des droits de l’homme de 1793, la révolte est légitime contre l’oppression de l’Etat.

Faites-nous part de vos expériences et de vos témoignages ... Dites-nous ce que vous êtes devenus et ce que sont devenus ces personnes ?

P.-S.

Faites passer vos témoignages :
- soit en répondant sur le Forum de l’article
- soit en écrivant à
collectifetatdurgence (arobase) no-log.org

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  • Le 2 juillet 2008 à 18:53

    Merci pour la remarque. Le titre a été modifié par le rédacteur.

  • Le 12 juin 2008 à 14:09

    tout le monde doit bouger, dès qu’il se passe quelque chose, contre la répression, l’union, la seule manière d’éviter les boucs émissaires

    kasstete

  • Le 9 juin 2008 à 19:34

    Sans tomber dans le culte martial, il faut admettre que le titre de l’article est très mal formulé. Les personnes gazées, frappées, interpellées, condamnées, enfermées, ne sauraient (et ne devront jamais) être considérées comme « victimes des émeutes » mais bien de la répression contre celles-ci. De même que les étudiants poursuivis sont des victimes de la répression contre le mouvement étudiant, et non victimes du mouvement lui-même.

  • Le 8 juin 2008 à 08:01

    Est ce que vous qualifiriez par exemple les deux jeunes étudiants dont le procès sera rendu le 12 de « victimes du mouvement anti-LRU » ?

  • Le 7 juin 2008 à 19:58

    Peut etre ont ils accepté de courir le risque de la repression, puisqu’ils etaient la et que les flics y etaient aussi. Mais rien ne permet d’affirmer qu’ils ont accepté la repression elle meme. Ils n’avaient peut etre pas envie de se sacrifier, ils n’avaient peut etre pas envie de laisser à d’autres le soin de continuer « la bataille ». Ils n’avait peut etre pas envie qu’on reduise leur révolte à une guerre de classe, ni qu’on les traite de soldats.

    Pour ma part, je laisse aux militaires la fascination pour l’honneur du combattant, pour les regles de la guerre, pour le sacrifice individuel, et pour tout ce genre de choses. Rien ne justifie leur justice.

  • Le 7 juin 2008 à 14:35

    « ... des soldats tombés au combat » ! Beurk ! On se vautre vraiment dans des concepts, des imageries, des fantasmes, sacrément répugnants.

    « ... des soldats tombés au combat » ! Quand vous aurez fait la révolution, vous pourrez leur faire de beaux monuments aux morts, ça sera la grande classe. Peut-être que, dans vos écoles, on fera une minute de silence pour eux ? Ou mieux, on lira telle ou telle lettre de prison écrite par l’un d’eux ?

  • Le 7 juin 2008 à 12:21

    victimes ? Les émeutiers, justement, ne sont pas des victimes ! Organiser à une émeute implique justement qu’on sorte du statut de victime. La représsion bourgeoise qui s’est abattue sur nos jeunes camarades n’est pas déconnectée de l’action qu’ils ont osé mener contre elle. Il s’y attendaient, savaient ce qu’ils risquaient, et ont accepté de prendre le risque de se retrouver en prison. Dans une guerre contre la bourgeoisie, y a pas de victimes, mais des soldats tombés au combat !

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