Or, récemment, le ministère de l’Education Nationale a été obligé
de reconnaitre le caractère syndical de la plupart des documents
contenus dans le dossier disciplinaire composé contre Roland
VEUILLET, lors de la grève en 2003. Le ministère a même dû les
retirer et les détruire, car leur existence est contraire à la loi.
Ainsi donc, si le dossier disciplinaire est illégal, c’est toute la
procédure qui devient illégale. Il en découle qu’à présent une
révision complète de l’affaire est indispensable.
C’est ce pourquoi se bat Roland depuis le début : la saisine
d’une Enquête Administrative.
Les derniers événements rendent cette requête tout à fait légitime.
Roland Veuillet a commencé jeudi 6 novembre une grève de la faim
devant le rectorat de l’Académie de Lyon où il a été muté
d’office au titre de sanction après les grèves de 2003.
Une sanction, antisyndicale : Roland Veuillet a été sanctionné pour
faits de grève
Ce conseiller principal d’éducation, militant syndical actif et
représentant des personnels du lycée Duhoda de Nîmes, a été
accusé d’avoir refusé de briser la grève des maîtres d’internat et des surveillants d’externat en 2002-2003 et
de s’être opposé à son chef d’établissement : bref d’avoir fait
son travail de syndicaliste.
Une sanction totalement injustifiable : le dossier est vide
Contre l’acharnement répressif antisyndical de la part de la
hiérarchie de l’Education Nationale, Roland Veuillet n’a cessé de
lutter par des marathons contre l’arbitraire et deux grèves de la
faim, pour obtenir la levée de cette sanction inique et l’ouverture
d’une enquête administrative. Une intersyndicale nationale large est
intervenue à plusieurs reprises.
Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique s’est prononcé le 25
janvier 2005 pour la levée des sanctions.
Pourtant, le ministre de l’Education Nationale refuse toujours
d’appliquer cette décision. Et il a même tenté, en vain, de
psychiatriser Roland, qui a fait l’objet d’une mesure
d’internement d’office en février 2007, immédiatement levée par
le corps médical !
Contre toute logique rationnelle, le sinistre Xavier DARCOS a décidé de s’acharner à
maintenir la sanction pour une sixième année, et il refuse toute
réouverture du dossier. Cependant, il se retrouve maintenant
confronté à une situation beaucoup plus grave : une grève de la
faim. Car le syndicaliste n’a pas repris le travail, il s’est
installé dans une voiture devant le 92, rue de Marseille (Lyon 7e), et
il refuse de s’alimenter.
Roland VEUILLET exige la révision complête de la sanction prise
contre lui en 2003.
Contact : tél. : 06 19 68 30 94
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Pourquoi être avec Roland Veuillet dans son combat
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