Les Chiliens l’affirment :« Le premier acte révolutionnaire c’est de se rassembler »dans un pays où les pouvoirs politique et économique font régner en maître l’individualisme et l’isolement. Les manifestants ont passé le réveillon place d’Italie à Santiago (renommée place de la Dignité), deux personnes ont été éborgnés par la police, l’église des carabiniers incendiée.
Ce pays où 1% de la population détient un tiers des richesses, où tout est privatisé (santé, eau, éducation) , où les protections sociales sont quasi inexistantes, ressemble à s’y méprendre à ce vers quoi Macron (et les autres) veut nous faire aller.
L’étrange silence des médias traditionnels sur ce mouvement viendrait-il du fait qu’il pourrait venir inspirer notre mouvement social ?
Des assemblées, des conseils de quartiers se réunissent pour débattre de l’avenir du Chili, organisent des votes en ligne, et organisent des rencontres régulières sur le thème :
« Que voulons nous faire ? Et avec qui ? » .
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