Cela fait maintenant 3 semaines que les salarié.e.s de Samada, filiale de Monoprix, sont en grève à Neuville-sur-Saône pour les salaires. Il.les réclament d’une part l’intégration à leur salaire de la prime mensuelle de 50€ (chose promise par la direction suite à une grève en avril dernier) pour tou.te.s, y compris les chefs d’équipe, qui s’étaient mobilisé.e.s avec le reste de la boîte, et d’autre part une augmentation de 50€ pour s’aligner sur d’autres sites nationaux, comme celui de Gennevilliers. Et depuis 3 semaines, la direction refuse d’ouvrir la moindre négociation !
Le 8 juin, le Tribunal de Grande Instance a débouté la direction en refusant de déclarer le piquet de grève illicite. Les grévistes ont donc pu continuer leur lutte avec détermination, maintenant les piquets et initiant de nouvelles actions pour visibiliser leur mouvement, notamment en direction de magasins Monoprix, malgré des conditions de plus en plus difficiles. En effet, depuis le début de ce conflit, la direction de Samada-Monoprix a bien montré que son refus de satisfaire les revendications des grévistes est loin d’être une question d’argent : elle n’a eu aucun scrupule à faire venir des salarié.e.s d’autres sites de Samada ailleurs en France, avec prime exceptionnelle à la clé, à payer les services d’une société de sécurité privée pour contrôler les piquets, jour et nuit, ou à louer jusqu’à 4 entrepôts dans l’Ain ou en Haute-Savoie pour continuer à livrer les magasins Monoprix... et dans l’espoir d’épuiser les forces des grévistes.
La direction vient de faire appel de la décision du Tribunal de Grande Instance et entend faire déclarer les piquets illicites. Elle multiplie d’autre part les pressions envers les salarié.e.s grévistes, faisant planer des menaces de licenciements à l’issue du conflit.
Soyons nombreux/ses à les soutenir devant la Cour d’Appel (149-153 cours Lafayette, 8e chambre de la cour d’appel) mercredi 22 juin à 9h !
Continuons à leur rendre visite à Neuville-sur-Saône (Z.I. Lyon nord, au bout de l’avenue des Frères Lumières, vers le château d’eau) pour les aider à faire vivre le piquet !
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