Pris en charge par le service d’aide à l’enfance du Conseil Général du Rhône, puis lycéen au LP Hélène Boucher de Vénissieux jusqu’à février 2010, Sivar - soutenu par Forum Réfugiés - a vu sa demande d’asile rejetée par l’OFPRA en octobre 2009, rejet confirmé par la Cour Nationale du Droit d’asile (CNDA) en juin 2011.
Le Préfet du Rhône a, dans la foulée, décidé d’une Obligation de quitter le territoire Français (OQTF) le 4 octobre 2011. Cette décision a été entérinée par le Tribunal Administratif de Lyon le 19 janvier 2012.
C’est la contestation de cette décision du Tribunal Administratif, et au-delà de celle du Préfet, qui vient devant la Cour administrative ce 13 novembre. Me Fabienne Boget assure la défense de Sivar.
Un soutien grandissant.
Autour de Sivar RDZGAR, un large comité de soutien s’est constitué depuis fin 2011 : Associations et réseaux tels RESF, Secours Catholique, Maison de la culture kurde, Ligue des Droits de l’Homme, musiciens, élus locaux et parlementaires de gauche du département, simples citoyens... Cela a permis d’alerter l’opinion sur l’injustice frappant Sivar et de lui apporter une solidarité matérielle.
Sivar a été parrainé le 6 mars 2012 en Mairie de Vaulx en Velin par les élus de la ville, la Maison de la culture kurde et le musicien Louis Sclavis.
Un concert de solidarité, fin juin à Lyon, a rassemblé 200 personnes avec de nombreux artistes.
Plus de 1500 signatures ont été apposées sur les pétitions de soutien dont, tout récemment, celles de Ken Loach et de son scénariste Paul Laverty.
Sivar manifeste une ferme volonté de s’insérer dans la société française : il a assimilé très rapidement notre langue et, après le conservatoire de Vaulx en Velin l’an dernier, il est désormais inscrit à l’ENM de Villeurbanne (Ecole Nationale de Musique de Danse et d’Art) afin de perfectionner sa maîtrise musicale. Il participe à des concerts.
Ce 13 novembre à 14h, les membres du Comité de soutien seront présents, dans le calme et la dignité, autour de Sivar, 184 rue Duguesclin.
Ce sera une étape supplémentaire dans l’action engagée pour sa régularisation, pour son droit à vivre au grand jour en France.
Au-delà de cette étape juridique, les autorités de notre pays se grandiraient à lui accorder ce droit sans tergiverser davantage.
Le 2 novembre 2012
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