Mouvement des indigné(e)s résigné(e)s

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« En tant qu’anarchiste, j’ai préféré quitter le mouvement »réelle démocratie« de Besançon. En effet, je ne pouvais pas rester au sein d’un mouvement qui accepte la présence de flics (sois disant »hors service" comme on me l’a expliqué) dans ses A-G...

Temoignage d’un anarchiste bisontin :

« En tant qu’anarchiste, j’ai préféré quitter le mouvement »réelle démocratie« de Besançon. En effet, je ne pouvais pas rester au sein d’un mouvement qui accepte la présence de flics (sois disant »hors service" comme on me l’a expliqué) dans ses A-G.

Un flic, et c’est dans la loi, est au même titre qu’un pompier (par ex.), obligé d’intervenir même en dehors de ses heures de services, face à une urgence ou un délit qui est en train d’être commis sous ses yeux (ce qui est logique dans un sens). Il l’a expliqué lui même, que si par exemple on venait à être plus nombreux, et qu’on se mettait à sortir des tentes il serait obligé de prévenir ses collègues.

Je tiens aussi à dire que ce n’est pas personnel contre cet individu, car lorsque l’on m’a donné une description (n’étant pas la ce soir la) j’ai tout de suite vu de qui il s’agissait et ce n’est vraiment pas le flic le plus irrespectueux de Besançon. Il a d’ailleur proposé de s’en aller spontanément, sans provoquer. Si un jour il n’est plus policier, je n’aurai plus aucun problème avec l’autorité qu’il représente et ses nombreuses bavures, vices et injustices ! Je lui souhaiterai alors la bienvenue.

Simplement il ne s’agit vraiment pas de cela, car tout le monde le sait bien, on en avait causé dans une précédente AG d’ailleurs, tout le monde convenait au fait que dans la police il y avait le gentil flic, le neutre et le « connard ».

Que le gentil flic (et c’est vrai il l’est) est envoyé pour faire un peu de renseignement et rapporter les précieuses informations à sa « kommandantür » (un peu d’humour les gars) ensuite celle ci fait ce qu’elle a à faire, et c’est la qu’apparaissent tout à coup sur un lieu d’action les « connards » et les neutres (qui ont la bonne excuse de l’être que parce qu’ils sont dans l’équipe des précédents). Ce qui fait qu’ au final, la boucle est bouclée entre le bon et le mauvais flic.

De plus, je ne conçois absolument pas le « concept » de révolution sociale comme la plupart des personnes présentes dans l’AG de vendredi 3 Juin au soir. Je peut très bien m’entendre avec certaines personnes et d’autres organisations politiques et être consensuel sur un certains nombres d’idées et d’actions. Par contre je ne peut en aucun cas remettre en cause mes convictions politiques au nom d’une prétendue « démocratie réelle » .

Quand je questionne l’assemblée hier sur : faut il, quitte à accepter les flics dans nos AG, accepter aussi la présence de nos patrons et de nos actionnaires, de nos banquiers et propriétaires ? (en un mot nos « oppresseur ») Celle-ci me répond : « ben oui pourquoi pas ? je vois pas ou est le problème » mais encore : « il faudra bien aussi accepter des fachos si il y’en a qui se pointe... » « ce sont des citoyens comme nous tous » « certaines personnes ici ont un ton trop radical » ... ...

A partir de la, c’est la rupture totale pour moi. Je ne peut et ne veut surtout pas cautionner un mouvement qui se veut « révolutionnaire » et « antisystème » alors qu’il refuse le principe d’antagonisme social.

Qu’il est prêt à accepter des fachos dans ses assemblées alors même que les fascistes ont toujours été les pires ennemis de la classe ouvrière ! Que (en tout cas) ça ne gênerait pas certain(e)s membres qu’il y est nos banquiers et tous les autres parasites lors des AG.

Pourquoi on t’il muré les banques la veille alors ?

On m’a parlé de « révolution avec des citoyens », sauf que j’en ai absolument rien à foutre d’être citoyen ! je haï l’état ! je haï ce système de merde ! Je chie sur cette société social-démocrate à la con !

Je suis pour la solidarité internationale entre les peuples, je suis pour la libération totale du prolétariat, pour la destruction sans concessions de toutes les formes d’injustices économico-sociales, raciale, sexe/genre/orientation dans le monde entier.

Je suis solidaire des mouvements de révolte de toutes et tous les insoumi/ses/s, les révolté-es, les enragé-es, les emprisoné-es, les camarades de misère... d’ici et de partout dans le monde !!

Je ne suis en aucun cas un citoyen ! Sauf si ce n’est aux yeux de la loi. Mais je suis contre la loi des voyous ! des petites crapules ! C’est pour cela d’ailleurs que je suis anarchiste. Je suis pour la justice sociale et non celle des gangsters !

Je suis un révolté pas un indigné, l’indignation ne mène à rien, la révolte oui. Je suis antidémocrate (demos cratos = pouvoir du peuple) je ne veut aucun pouvoir du tout ! Liberté totale, aucun compromis avec l’ennemi antagoniste. C’est pourquoi je crache bien dans la soupe !

C’est pourquoi, sûr de toutes mes convictions énoncées ici, je ne pouvais continuer de participer à ce mouvement qui pour moi, sur les bases des 2 dernières AG, est voué à l’échec total !

Un petit bilan positif :

J’ai fais pas mal de rencontres et appris à connaître un certain nombre de militant que je ne connaissais pas avant et d’autres gens non militant très sympa. Nous n’avions pas tou/te-s les mêmes idées politiques mais nous arrivions très bien à discuter. C’était très agréable et détendu. Des gens ouverts d’esprit, voila le terme.

Je suis un peu déçu de devoir tout lâcher comme ça et demande pardon à toutes les personnes qui sur place, sont sincères et essaient de faire vraiment bouger les choses, mais je ne pouvais plus m’engager sur ces nouvelles bases.

Bon courage à vous quand même.

La lutte continue !! ;)

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  • Le 9 juin 2011 à 23:31

    bah oui... y a des SDF, des squateurs, de la bouffe issue de récup tous les soirs...
    de la pure bourgeoisie.

  • Le 9 juin 2011 à 21:16, par dissent. Coup de Gueule@Gil

    Je n’ai pas participé à toutes les AG mais j’en ai quand même fait une bonne partie. Cependant je n’ai entendu aucun hymne national, je n’ai jamais entendu le terme « nouvel ordre mondial » , je n’ai jamais entendu qu’ils luttaient pour la république, aucun drapeau si ce n’est celui de la paix. Pas que des bourgeois non plus ( et de très loin)... (et même si il y en a je m’en branle).

    Puis « violent envers les vrais révolutionnaires » il y aurait des faux révolutionnaires ? Même les fafs sont révolutionnaires, on l’ a veut pas de leur révolution mais c’est des révolutionnaires quand même

    Soit celui qui a validé ce commentaire n’a jamais mis les pieds à cette AG, soit il a participé sciemment à la désinformation via le dernier commentaire. Merci à un modérateur de s’exprimer à ce sujet
    Fraternellement ( quand même faut pas déconner)

  • Le 9 juin 2011 à 12:28, par Gil

    En fait, je ne comprend tout simplement pas comment une partie de l’extrême gauche et des anars a pu suivre de tels mouvements...
    Un mouvement où des ags très autoritaires font la part belle à la lutte contre le « mondialisme », contre le « nouvel ordre mondial », pour la « République », disant clairement que les différentes classes sociales ont les mêmes intérêts, rejetant les organisations progressistes et chantant l’hymne national et portant les drapeaux impérialistes.
    Au mieux, ce mouvement de petits-bourgeois pouvant facilement servir de lit au fascisme doit permettre d’identifier les agents fafs et de faire des contacts, de diffuser de l’agit-prop.
    Sinon, il est à déserter d’urgence.

    Un jeune dégouté par des « pacifistes » prêts à écouter parler les pires fafs et à tolérer la police, mais violents envers les vrais révolutionnaires...

  • Le 9 juin 2011 à 10:01, par Des indignés stéphanois

    Nous avons préféré partir lorsque les agressions verbales, mépris et dénigrement devenaient insupportables, afin d’éviter un réel affrontement. L’attitude de ces cégétistes en uniforme et de quelques autres qui les soutenaient, nous est apparue incompatible avec l’essence même du mouvement. Nous ne voyons pas comment continuer le collectif avec eux, car nous ne pensons pas qu’ils puissent se comporter autrement.

    La CGT à St-Etienne a bel et bien tenté de récupérer le mouvement, l’avenir nous dira comment il s’en sortira. A Madrid ils abandonnent la place et passent à autre chose...

  • Le 8 juin 2011 à 15:19, par Martine Coeur

    J’étais hier au rassemblement à St Etienne. Je crois que je suis la personne identifiée comme « la cégétiste en civil ». Aussi je me dois de compléter l’information des lecteurs.

    Pour situer le contexte qui explique la présence de trois représentants de la CGT, il faut expliquer que cette organisation en tant que telle a été contactée par une personne de l’assemblée des indignés, comme d’autres organisations précédemment pour venir soutenir ses initiatives. C’est en tout cas ce que j’ai compris des explications données par l’animateur de la soirée et de la prise de parole des militants de la CGT. Visiblement ceux-ci n’avaient pas connaissance d’une règle d’ailleurs non encore débattue et arrêtée par l’assemblée précisant de ne pas afficher leur appartenance syndicale. Donc qu’ils se soient présenté avec leur logo comme c’est l’habitude pour certains militants ne justifiait pas des paroles agressives ni procès d’intention de récupération ou propagande. Il aurait d’ailleurs plutôt fallu faire l’auto critique des règles de l’assemblée. La personne qui a contacté le syndicat était-elle mandatée par l’assemblée pour le faire et dans quelles conditions ? aurait été la question à mettre en débat. Là il est possible qu’une co-responsabilité des membres de l’assemblée qui n’avaient pas anticipé cette situation soit engagée.

    Je pense qu’il était en effet possible de dialoguer avec les militants CGT pour leur faire comprendre les spécificités de ces rassemblements citoyens tels qu’ils se sont organisés en Espagne. C’est là que je suis intervenue, non pas en tant que cégétiste, mais avant tout en tant que citoyenne. J’ai précisé que bien que militante dans le cadre d’un syndicat CGT, je n’étais volontairement pas venue avec un logo. En effet j’ai pu constater sur la place de Barcelone, le WE dernier, l’absence de signes d’appartenance à des organisations. C’est en tout cas le choix des mouvements espagnols, ils peuvent être discutés en France. Ils ont l’intérêt de rassembler largement tous les citoyens qui veulent expérimenter, imaginer et créer de nouvelles formes d’organisation démocratiques. Il ne s’agit pas pour autant de renoncer à ses engagements dans les organisations. L’assemblée de St Etienne a finalement tranché à la majorité contre l’affichage d’appartenance à des organisations, position que j’ai défendue.

    Je tiens à dénoncer les citations suivantes qui interprètent et caricaturent les propos qui ont été tenus. « les membres de la CGT ont provoqué la polémique en s’imposant comme les seuls opposant à la droite, dénigrant au passage tous ceux qui n’appartenaient pas à leur syndicat ». « Malgré les protestations d’une partie de l’assemblée, les cégétistes en uniforme, agressifs envers toute contradiction, ont affirmé que leur syndicat était la seule organisation capable d’encadrer ce mouvement, et que sans eux rien ne serait possible ». On pouvait aussi comprendre qu’ils soutenait ce mouvement et admettre en effet qu’ils n’en n’avaient pas compris les particularité. Mais pour cela il faudrait simplement apprendre à s’écouter et dialoguer dans le respect. Et si l’on prend toujours comme référence le mouvement espagnol, je peux dire avoir pu constater à quel point les échanges dans les assemblées étaient respectueux, ce qui n’excluait pas l’expression de la divergence des points de vue.

    Ces faits et points de vue étant précisés, j’affirme que la critique, pour ne pas dire plus, faite aux représentants de la CGT est totalement injuste et contre productive pour la cause des indignés qui se trompent d’ennemis (je parle de ceux qui se cachent derrière le pseudo générique des « stéphanois indignés » et qui ce faisant englobent potentiellement et abusivement tous les personnes présentes au rassemblement). En tout cas je ne me reconnais pas dans leurs propos qui attisent la division alors que nous devrions nous rassembler.
    NON la CGT n’a pas cassé le mouvement à St Etienne. OUI la démocratie est un apprentissage au quotidien et il y a du chemin à faire ! Et que chacun fasse un pas !

  • Le 8 juin 2011 à 12:05, par Des stéphanois indignés

    « Démocratie réelle maintenant »,
    la CGT casse le mouvement à St-Etienne

    Ce mouvement venu d’Espagne qui démarra le dimanche 29 mai, place Hôtel de Ville à St-Etienne, fut rejoint par le groupe des « indignés stéphanois » pour trois rassemblements d’une cinquantaine d’individus, où des prises de paroles diverses ont eu lieu dans le respect mutuel.

    Lors du cinquième rassemblement du 7 juin, des membres de la CGT, affichant leurs gilets syndicaux, ont provoqué la polémique en s’imposant comme les seuls opposant à la droite, dénigrant au passage tous ceux qui n’appartenaient pas à leur syndicat.

    Une cégétiste en civil, de retour d’Espagne, rappela que dans les Acampadas, un consensus s’est réalisé autour d’un rassemblement d’individus citoyens n’affichant pas leurs appartenances politiques ou syndicales.

    « Nous ne repré­sen­tons aucun parti poli­ti­que ni aucune asso­cia­tion, et ne sommes repré­sentés par per­sonne. » (Acampada de Barcelone)
    « Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiques et des banques. » (¡Democracia real Ya ! Madrid)

    Malgré les protestations d’une partie de l’assemblée, les cégétistes en uniforme, agressifs envers toute contradiction, ont affirmé que leur syndicat était la seule organisation capable d’encadrer ce mouvement, et que sans eux rien ne serait possible.

    Les pratiques de démocratie directe, fondement de ce mouvement citoyen international, ont disparu soudainement au profit de leur propagande syndicale partisane. Nous nous indignons de ce saccage et de cette tentative de récupération forcée, aboutissant à la destruction d’un mouvement de démocratie réelle trop fragile, ne lui laissant aucune chance de survie.

    Des stéphanois indignés

  • Le 8 juin 2011 à 10:32, par Tryph

    @bill :

    excellent vraiment... donc tu prends 2 echecs et tu dis « c’est à cause des autres si ça a échoué, on aurait réussi sinon »...
    quelle argumentation, quelle belle façon d’assumer ses echecs... j’en reste bouche bée, vraiment.

    ben si ça te dérange pas, si les indigné(e)s échouent, on dira que c’est la faute des anarchistes et autre « révolutionnaires » virulents qui n’ont pas voulu soutenir et rester entre eux en groupe bien fermés.
    comme ça on sera bien avancés a tous se renvoyer la balle en regardant chacun notre nombril. et on pourra repartir pour 200 ans de « lutte fraternelle » (euh lol) et d’amitié et de soutien entre les peuples...
    « le soutien de tous les peuples en lutte », c’est ce qu’on voit tout le temps sur ce site, mais vous êtes déjà pas foutu de soutenir ce qui se passe sous votre nez... arrêtez donc de vous foutre du monde.

  • Le 7 juin 2011 à 21:48, par bill

    En fait, tout va bien : ce mouvement ne lui plait pas, il pense qu’il n’a pas à lutter aux côté des fachos/flics/banquiers, il le quitte.
    Tant mieux pour vous.

    Un jour, vous autres citoyennistes, à force d’intégrer les fachos/flics/banquiers, qui ont en commun de vouloir vous écraser, vous serez seuls avec eux pour... recréer la société actuelle ! :D

    « la forme de militantisme que tu prones à connu moult succès retentissants »
    En 36 c’est bien le fait d’avoir voulu ménager les « mous » qui a empêché les anarchistes de mener à bien leur révolution ; en 17, c’est bien le fait de ne pas tenter de renverser Lénine qui a empêché les marins de mener à bien leur révolution, etc... je crois qu’historiquement c’est souvent le compromis qui a empêché les anarchistes de mener à bien leur révolution !

  • Le 7 juin 2011 à 17:04, par moije

    Sur la police, moi je veux bien avoir la haine tripale et tout machin et tout.
    Mais quand j’ai eu à porter plainte contre mon père pour des violences graves envers moi étant gamine (agressions sexuelles répétées), ben heureusement qu’il y avait des gens là pour la recevoir... et, oui, quand le flic t’accueille pour prendre ta plainte dans ce cas là, tu le regarde comme ton allié contre le connard. Et pas comme le connard.
    Mais ... le flic, pour moi, c’était comme pour toi, celui qui me chargeait en manif avec sa vilaine matraque, celui qui vient prendre des infos sur moi pour monter un dossier contre moi aux RG, celui qui ... enfin bon, tu développes bien le sujet.
    Alors c’était difficile de rentrer dans un COMMISSARIAT pour porter plainte contre mon père.
    Puis demander à la Justice de l’Etat bourgeois ... justice ... alors que moi aussi, je suis anarchiste, donc contre l’Etat (et la bourgeoisie)... ça rime à quoi franchement ?
    Suis-je encore anarchiste après cette plainte ?
    Je ne sais pas moi même... je sais juste qu’aujourd’hui, pour moi, les flics font partie de la société dans laquelle je vis, et y ont plusieurs rôles, dont certains que je déteste, qui en font mes adversaires, et d’autres pour qui ils sont mes meilleurs alliés dans une lutte pour la justice vis à vis d’actes destructeurs.
    Voilà.
    Signé : la traître qu’a porté plainte pour envoyer papa en prison.

  • Le 7 juin 2011 à 16:01, par Tryph

    « C’est pour­quoi, sûr de toutes mes convic­tions énoncées ici, je ne pou­vais conti­nuer de par­ti­ci­per à ce mou­ve­ment qui pour moi, sur les bases des 2 der­niè­res AG, est voué à l’échec total ! »

    très bien... l’echec total...
    ce qui sous entendrait que la forme de militantisme que tu prones à connu moult succès retentissants...? les quels par exemple ?

    ensuite, je suis pas particulièrement enchanté à l’idée d’accueillir des fachos, mais quand on prétend donner la parole a TOUT le monde, bah faut être cohérent et laisser la parole a TOUT le monde. perso, abuser les gens, leur mentir, leur dire « venez vous pouvez parler » et les censurer avant qu’ils aient quoi que ce soit, ça me gène. on en a parlé à Lyon et on s’est dit que si un facho vient exprimer ses idées, ça sera à nous de faire la part des choses, de pas se laisser séduire par son discours (ça devrait pas poser trop de problème) et de lui opposer des arguments pour peut être lui faire comprendre qu’il se trompe (ça c’est déjà un joli défi).
    mais je pense pas que c’est en s’opposant sans cesse en refusant catégoriquement le dialogue qu’on résout quoi que ce soit.
    la vraie révolution ça serait la vérité, la transparence et l’honnêteté, autant factuelle qu’intellectuelle.

    maintenant, si tes convictions t’empêchent réellement de participer à ce mouvement, c’est dommage mais fait quand même bonne route.

    et merci pour les encouragements ;)

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