Qu’on se prenne une droite ou une gauche, ne baissons pas la garde !

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Dans un contexte de crise capitaliste mondiale, les mauvais coups continuent de pleuvoir au quotidien sur les classes populaires : licenciements, précarisation, expulsions locatives, harcèlement au travail et cadences infernales... La bourgeoisie est à l’offensive et tout est bon pour elle afin de défendre et augmenter ses profits.
tract de la CGA-Lyon à l’occasion du 1er Mai 2012

Mascarade électorale !

La mascarade électorale actuelle met les candidat-e-s aux prises à la gestion du désordre capitaliste, par le biais de l’Etat, institution par nature au service de l’inégalité politique, économique et sociale.
Les élections ne servent, en fait, qu’à appliquer un vernis démocratique sur la dictature capitaliste, et de légitimer les mauvais coups à venir contre les classes populaires.

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A droite…

Elles permettent aussi la diffusion d’un discours de zizanie, notamment un discours raciste décomplexé, qui vise à monter les travailleuses et les travailleurs les un-e-s contre les autres.
La course en avant nationaliste, aux relents pétainistes, de la droite est à la fois la conséquence et la cause de la progression du fascisme, y compris au cœur de l’appareil répressif d’Etat.

Et à gauche !

Quant à la gauche, son seul fond de commerce est l’anti-sarkozisme. En cas de victoire, non seulement elle mettra en œuvre, une politique de casse sociale au nom de la « rigueur » - qui ne fera que faire monter les fascistes - mais elle ira certainement jusqu’à valider certains thèmes fascistes au nom de la nécessité de « comprendre les électeurs du front national ».
Luttes populaires et transformation sociale ….
Quoi qu’il arrive le rapport de force ne se jouera pas dans ces élections… et c’est bien grâce aux luttes populaires de masse que le changement politique et social s’effectuera.
C’est à ce seul objectif que toute l’énergie militante de celles et ceux qui veulent sincèrement la transformation sociale devrait être consacrée.

Trouver des solutions …

Mais pour cela, nous devons aussi trouver des solutions à ces questions : Comment lutter efficacement ? Comment développer notre force collective sans dépendre de l’Etat ? Comment nous organiser sans hiérarchie afin de ne pas nous faire voler le résultat de nos luttes ?
Consacrons notre énergie de travailleuses et de travailleurs à la résolution de ces questions, c’est ce qui nous permettra de briser le fatalisme et la fuite en avant réactionnaire.
Se préoccuper de savoir qui des candidat-e-s à la gestion de l’ordre bourgeois sera élu-e, n’est qu’un leurre qui nous détourne tous et toutes de notre objectif commun…

Une seule priorité : l’organisation populaire, les luttes populaires !

Dans cette situation, il nous faut nous consacrer à une seule priorité : développer les outils de résistance populaire. Reprendre l’offensive sur le terrain des luttes, nous organiser pour l’affrontement de classe, car c’est le seule moyen de faire taire et reculer les fascistes, mais aussi de briser la dynamique infernale du régime.
Nous ne pourrons compter que sur nous mêmes, comme nous le montrent, les travailleuses et les travailleurs qui luttent partout dans le monde contre l’ordre capitaliste.
Pour que nos luttes soient victorieuses, il nous faut porter haut et fort la possibilité d’une organisation sociale alternative au capitalisme, à la hiérarchie et à l’Etat.

Une autre organisation : le communisme libertaire

Pour nous, c’est le communisme libertaire, c’est à dire la propriété commune des moyens de production, gérés directement par les travailleuses et les travailleurs et fédérés sur le plan industriel et territorial. Le communisme libertaire, c’est aussi l’organisation d’une société sans classe et sans état, libérée de la hiérarchie et de l’exploitation, fondée sur la reprise en main par les travailleuses et les travailleurs des prises de décisions collective.

Fêter le travail !?

Il n’y a que les bourgeois pour fêter le travail !
Normal, puisque ce fameux travail, c’est celui de celles et ceux qu’ils exploitent, et dont ils tirent leurs profits.
Le 1er mai, ce n’est pas la « fête du travail », c’est la journée de lutte internationale des travailleuses et des travailleurs.
En effet, aux origines de cette journée, il y a la grève organisée le 1er mai 1886 à Chicago, pour réclamer la journée de 8 heures, et au cours de laquelle une provocation policière fit 6 morts, puis 17 morts le lendemain. Suite à cette provocation, 5 syndicalistes anarchistes, jouant un rôle clé dans la grève furent assassinés, condamnés à mort par pendaison. En 1889, le 1er mai est devenu la journée de lutte internationale des travailleuses et des travailleurs pour la REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL (la journée de 8 heures), suite à une résolution du congrès ouvrier de Paris.

Une journée de lutte

C’est Pétain qui en a fait la « fête du travail » pour tenter d’en étouffer le sens de lutte.
Les fascistes tentent depuis des années d’en masquer la signification en en faisant la « fête de Jeanne d’arc ». Cette année, Sarkozy s’inscrit dans la droite ligne de la tradition pétainiste en prétendant « fêter le vrai travail », dans une opération de récupération électoraliste
Le premier mai appartient aux travailleuses et aux travailleurs en lutte, au mouvement ouvrier, pas aux politiciens de gauche ou de droite ni aux fascistes, et certainement pas à ceux qui réhabilitent les thèmes pétainistes pour tenter de garder le pouvoir !

Coordination des Groupes Anarchistes

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La plume noire, 8 rue Diderot , 69001 Lyon
Permanences samedi 15h-19h, dimanche 14h30-17h30
Émission Idées Noires, tous les mercredis 20h-21h sur le 102.2 Mhz de Radio Canut
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