Le rassemblement de ce jeudi en soutien à tou.te.s les réfugié.e.s et migrant.e.s a lui aussi bien failli être interdit, le préfet ayant exigé qu’aucun rassemblement ne puisse se faire devant des bâtiments publics. Pourtant ce sont ces mêmes endroits qui sont truffés de caméras et déjà ultra sécurisés !
Il ne s’agit en réalité que d’un prétexte fallacieux utilisé pour museler toute tentative d’expression politique et maintenir la population dans un état de peur pour influer sur les prochaines élections !!
Après d’ultimes tractations, le rassemblement sera tout de même autorisé, mais déplacé place Bellecour quadrillée par les flics.
Malgré cette pression et ce changement de lieu, le rassemblement fut tout de même un succès avec près de 300 personnes au rendez-vous !
Certes, certain.e.s diront que 300 personnes sur une métropole de 1,5 million d’habitant.e.s, cela ne représente pas grand-chose. Mais, la pression de plus en plus forte exercée par la police depuis le début de l’état d’urgence sur les personnes qui n’arboreraient pas le bon faciès ou la tenue correcte exigée ne facilite pas vraiment la mobilisation des premiers concernés."
Des perquisitions sont également effectuées dans des centres d’hébergement, des ordres de quitter le territoire (OQTF) sont distribués à la pelle dans les bidonvilles et ailleurs, les flics sortent leurs fusils à pompes face aux squatteurs qui ont l’audace de glaner de quoi survivre dans les poubelles !!
Cette répression du quotidien fonctionne donc malheureusement bien sur les plus stigmatisé.e.s et précaires ! De ce fait, la présence de 300 personnes peut être reconnu comme un succès, tout comme le sourire des passants à la lecture des tracts distribués autour du rassemblement !
Le préfet annonçait une action probable des identitaires, mais ce sont finalement une dizaine d’abrutis de l’Action française qui sont venus faire les marioles en arborant une banderole des plus pathétiques.
À peine avaient-ils fait 5 mètres sur la place, qu’un mouvement de foule des participants.e.s au rassemblement, mais aussi des personnes passant là par hasard ont fondu sur ces guignols qui ont fui lâchement derrière une ligne de CRS en abandonnant leurs banderoles.
Celle-ci fût ensuite brûlée joyeusement au milieu de la place redonnant par la même du courage quant à notre force et à notre détermination collective !
A bas toutes les frontières ! À bas l’impérialisme ! A bas l’état d’urgence !
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