Lorsque les manifestants sont arrivés à la hauteur de la préfecture, avenue de Saxe, le comité de soutien à Roland Veuillet a pris la direction du tribunal administratif accompagné d’un millier de manifestants. Aux cris de « Justice pour Roland Veuillet », les manifestants ont rejoint Roland Veuillet qui en est à son 47e jour de grève.
Mercredi l’intersyndicale a été reçu au ministère de l’Education Nationale par une « sous-directrice de la gestion des carrières » qui a proposé de muter Roland Veuillet à Nîmes. Non content de n’envoyer qu’un sous-fifre, le ministre ne semble pas comprendre qu’une simple mutation résolvera le problème. M.Robien !
Il est ici question d’honneur (ce mot arrive juste avant « honte » dans le dictionnaire). C’est de l’honneur d’un homme sali, accusé à tort et sanctionné arbitrairement dont il est question ici, pas d’un quelconque arrangement dans les coulisses ! Parmi les manifestants venus soutenir Roland Veuillet dans son action, Erwan Redon avait fait le déplacement de Marseille. Suspendu avant les vacances de décembre pour avoir soutenu les luttes contre les expulsions des élèves sans-papiers, le professeur des écoles a vu sa sanction levé et ne passera pas en conseil de discipline. Il doit reprendre le travail bientôt. Soutenu par une forte mobilisation, il a pu résister et faire plier l’administration.
Roland Veuillet est affaibli. Après 47 jours de la faim, il a perdu 20 kilos (plus de 20% de son poids initial). Mais il continue comme ce matin à prendre la parole et à se battre.
Laisserons-nous le gouvernement continuer de le mépriser ?
Battiste Fanesi
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