Les méthodes employées contre Roland, mais aussi aujourd’hui contre ses soutiens marseillais, montrent bien que cette affaire n’est pas celle d’un grincheux mécontent de sa mutation qui vient demander l’aumône à une gentille administration pétrie d’humanité et de respect de son personnel.
C’est une guerre à mort : l’administration veut protéger une hiérarchie coupable d’actes illégaux, et elle est prête à sacrifier la vie de celui qui a révélé le scandale.
Les accointances entre le MEDEF et l’école passent avant la vie des salarié-e-s.
Voir sur son site : Roland Veuillet est la cible d’attaques depuis qu’il a dénoncé, en tant qu’élu du personnel, un faux en écriture commis par son proviseur pour favoriser un partenariat entre le MEDEF et l’Éducation Nationale. Ces agissements ont été couverts par un recteur d’académie.
C’est donc pour protéger une hiérarchie aux agissements malfaisants, au nom de la raison d’État, que Roland Veuillet a été suspendu, muté d’office arbitrairement, qu’il a été interné en psychiatrie et qu’il est aujourd’hui menacé de radiation.
Nous dénonçons ces méthodes, tout comme la dispersion par la police, ce jour, du campement militant devant l’inspection académique de Marseille, et les pressions sur notre collègue Erwan Redon.
Ces manœuvres de basse police sont en train de créer un énorme scandale d’État : la mort d’un homme, fonctionnaire d’État, dont le seul « crime » est d’avoir dénoncé des magouilles...
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info