Voici une petite histoire courte, toute simple, mais qui en dit long...
Ma soeur habite dans une résidence étudiante de l’agglomération lyonnaise, vous savez, ce genre d’HLM pour étudiant-es où l’on trouve aussi beaucoup d’étudiant-es étranger-es.
Chacun-e a une chambre, les sanitaires et la cuisine sont partagés.
Pendant les fêtes, ma soeur n’y était pas. Et lorsqu’elle rentre, ses voisin-es lui apprennent une bien étrange nouvelle : pendant son absence, 4 flics sont venus à la résidence. Ils ont demandé aux étudiant-es sur place où était leur voisin (et non voisine), en désignant sa chambre. Comme on leur a répondu qu’elle était partie, ils ont demandé au gardien d’ouvrir la chambre et y sont rentrés, ont peut-être un peu fouillé. Puis ils sont repartis.
Apparemment ils sont rentrés là un peu au hasard, puisqu’ils n’avaient ni son nom ni rien. Étant donné que ma soeur n’a rien reçu par la suite, et qu’elle ne voit pas comment ni pourquoi elle serait liée à une quelconque enquête qui entraînerait une perquisition, on voit mal ce qui, légalement, justifierait cet acte.
En gros, ce que l’on pense : les flics avaient envie de fouiner dans un lieu suspect, puisque peuplé de jeunes (et même des étranger-es !).
La première chambre qu’ils ont vue, on la leur a ouverte, sans demander de justifications.
À l’heure où la presse en vient à s’auto censurer, il semble qu’il en va autrement de la liberté des policiers, qui peuvent à loisir entrer dans la vie privée des gens sans motif valable.
Quand la police entre comme elle veut chez toi, sans s’embarrasser de la loi, sombre-t-on dans le totalitarisme ?
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