Les chômeurs et les précaires forcent la voix et montrent la voie

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- Programme complet des marches contre la précarité à Lyon.
- Les marches commencent à Lyon (22/11). Programme des actions et initiatives lyonnaises des marches contre la précarité.
- Occupation du McDonald’s de la Part-Dieu par des sans-papiers (20/11). Action de sans-papiers précaires à Lyon.
- Marches contre le chômage, les licenciements et la précarité dans la Loire (19/11). Les rendez-vous du collectif de la Loire. Manifestation, débats, ...
- Marches contre la précarité : deux premiers rendez-vous (14/11).
- Solidarité avec le travailleur sans-papiers du restaurant « La Route des Pâtes » (11/11). Action organisée par la CNT69.
- Notre précarité, c’est leurs profits ! (28/10). Programme des différentes initiatives des précaires et chomeurs-euses à Lyon.
- Décontamination grippe P (Précarité) : photos et tract de l’action à Lyon le 28 octobre (28/10). Action de précaires devant le Pôle Emplois.
- Manif de la journée mondiale pour le travail décent (06/10). Le jeudi 6 octobre plusieurs milliers de personnes défilaient à Lyon pour cette 1er journée mondiale du travail décent. Des manifestations ont eu lieu simultanément partout dans le monde.
- Actions des précaires (25/06). Déjà au printemps les chomeurs-euses avaient fait entendre leur voix.
- Patron, tu vas cracher le fric ! (10/05). Un texte bien radical qui remet un peu de baume au cœur et de la combativité.
- La pression monte... pour les patrons ! (24/04). Un article qui revient sur les nombreuses séquestrations de patrons qui ont eu lieu au printemps et qui continuent encore maintenant.
- N’oublions pas non plus la dernière manifestation nationale interprofessionnelle, qui avait donné lieu à des affrontements dans toute la France (24/03)

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- Les marches commencent à Lyon (22/11). Programme des actions et initiatives lyonnaises des marches contre la précarité.

- Occupation du McDonald’s de la Part-Dieu par des sans-papiers (20/11). Action de sans-papiers précaires à Lyon.

- Marches contre le chômage, les licenciements et la précarité dans la Loire (19/11). Les rendez-vous du collectif de la Loire. Manifestation, débats, ...

- Marches contre la précarité : deux premiers rendez-vous (14/11).

- Solidarité avec le travailleur sans-papiers du restaurant « La Route des Pâtes » (11/11). Action organisée par la CNT69 qui a porté ses fruits.

- Notre précarité, c’est leurs profits ! (28/10). Programme des différentes initiatives des précaires et chomeurs-euses à Lyon.

- Décontamination grippe P (Précarité) : photos et tract de l’action à Lyon le 28 octobre (28/10). Action de précaires devant le Pôle Emplois.

- Manif de la journée mondiale pour le travail décent (06/10). Le jeudi 6 octobre plusieurs milliers de personnes défilaient à Lyon pour cette 1er journée mondiale du travail décent. Des manifestations ont eu lieu simultanément partout dans le monde.

- Actions des précaires (25/06). Déjà au printemps les chomeurs-euses avaient fait entendre leur voix.

- Patron, tu vas cracher le fric ! (10/05). Un texte bien radical qui remet un peu de baume au cœur et de la combativité.

- La pression monte... pour les patrons ! (24/04). Un article qui revient sur les nombreuses séquestrations de patrons qui ont eu lieu au printemps et qui continuent encore maintenant.

- N’oublions pas non plus la dernière manifestation nationale interprofessionnelle, qui avait donné lieu à des affrontements dans toute la France (24/03)

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Manifestation 5 décembre
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concert 28 novembre
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rassemblement 29 Novembre

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  • Le 9 décembre 2009 à 00:58

    Vérités sur notre présence au conseil municipal de lundi 7 décembre

    Nous rappelons que depuis samedi dernier notre mouvement est victime d’un déchainement de violences policières suivi d’un acharnement judiciaire. Il y a une volonté flagrante d’étouffer la voix des chômeurs.

    C’est donc chargés de sentiments de révolte et de colère que nous nous sommes rendus à quelques dizaines de personnes au conseil municipal de lundi. Il s’agissait pour nous de faire admettre à la mairie ses responsabilités dans les violences policières de samedi dernier, qui en refusant l’accès à une salle réservée pour une AG, nous laissait en pâture à des agents des forces de l’ordre désireux de tabasser du militant.

    M. Delavau se prévaut de nous avoir donné l’accès à la salle et à la parole lors du dernier conseil municipal, au même titre qu’au DAL 35.

    La réalité est que si nous nous scandalisions de la restriction d’accès à 5 personnes par collectif, nous n’avons jamais eu la possibilité de rentrer dans la mairie, même à 5, l’accès y étant empéché par les forces de l’ordre.

    S’en est suivi un vacarme bien légitime là où la légitimité du conseil municipal n’existait plus pour quiconque soucieux des libertés publiques.

    Qu’un morceau de porte ait cédé devant la colère des manifestants est un moindre mal quand la mairie devient un pouvoir qui menace les libertés publiques.


    Voici l’intervention que nous devions lire au Conseil municipal de Rennes le lundi 7 décembre. Nous avons été empêché d’entrer par la police

    Chômeurs et précaires de Rennes

    INTERVENTION AU CONSEIL MUNICIPAL DES CHOMEURS ET PRECAIRES

    Comme dans au moins 6 autres villes en France, ce samedi 5 décembre avait lieu à Rennes une manifestation organisée par l’assemblée régionale des chômeurs et précaires dans le cadre des marches nationales du chômage et de la précarité.

    C’est à 15 heures place de la gare que nous avons appris que les autorités refusaient cette manifestation sous le prétexte fallacieux de non déclaration et d’une technoparade se déroulant en même temps à Rennes. Nous avons décidé que nous ne pouvions nous laisser exproprier la rue et que nous ferions entendre nos voix coûte que coûte. S’en est suivi ce qu’il est impossible de ne pas nommer un guet apens. Les forces de l’ordre ont systématiquement bloqué tous les accès au centre ville jusqu’à nous encadrer de telle manière que nous soyons totalement enfermés. Le cortège a toutefois réussi à rejoindre la maison des associations place du champs de mars où devait se tenir une AG des chômeurs, lieu négocié la veille et appartenant à la mairie.

    D’AG nous nous sommes retrouvés dans une souricière où d’un côté la gérante du lieu nous interdisait l’accès à la salle pendant que les flics nous encerclaient de manière de plus en plus serrée. L’attitude de la mairie à ce moment là a été scandaleuse : elle a permis de nous livrer en pâture à une bande de flics assoiffés de sang qui n’avait pour seule mission, ce jour là, que de tabasser du militant. Il ne s’est rien passé dans ce défilé et cela n’a pas empêché un déchainement de violence délirant de la part des forces de l’ordre. Cinq camarades se retrouvent aujourd’hui incarcérés et inculpés. Inculpés, ironie et cynisme de la situation, de violence contre agent, là où c’est une bande de bêtes sauvages qui nous est tombée dessus.

    Ce qui s’est passé samedi, pour aussi scandaleux qu’il soit, n’est pas une première à Rennes. Déjà depuis deux semaines, les chômeurs et précaires de Rennes se sont retrouvés face à une impossibilité d’occuper l’espace public : expulsion musclée de la mairie vendredi 27 novembre, fermeture systématique des pôle emploi et de la CAF à l’arrivée de 2 ou 3 d’entre nous. Depuis quelques semaines, les réquisitions du DAL 35 pour le logement des demandeurs d’asile sont suivies d’expulsions. Il y a un mois, la grivèlerie, au 47 rue de Paris s’est également faite expulser à la suite d’une procédure d’urgence et avec force et moyen alors même que le lieu avait été déserté. Il y a bientôt 2 mois la manifestation de soutien aux luttes de l’ouest était interdite avec un déploiement policier digne d’une armée d’occupation.

    Nous sommes là pour vous dire que la mairie ne pourra se dédouaner de ce qu’il advient de Rennes. Depuis des mois, vous travaillez main dans la main avec la préfecture pour imposer cette occupation policière. Vous en êtes même à l’initiative. L’épisode de la caravane des quartiers en témoigne. Le récit qu’en donne « Le mensuel de rennes » est très clair. Alors que quelques personnes avaient décidées de manifester à travers un repas sauvage organisé devant une salle où se tenait un débat avec notamment la maire de Rennes, vous n’avez pas hésiter à travailler directement avec le ministère de l’intérieur pour déployer un dispositif policier délirant ne protégeant que vos fantasmes.

    Nous savons plus que jamais à qui nous avons à faire en s’adressant à vous. Vous avez décidé de faire de Rennes une ville morte que vous prenez le soin de nommer « ville propre ». Votre hygiénisme nous fait horreur. Quand vous utilisez l’argument du respect de la démocratie pour autoriser et légitimer toute action politique, ce que vous tentez d’étouffer, ce sont des sentiments devenus de colère, de rage, de révolte.

    Ce que vous appelez démocratie, ce ne sont que les moyens de perpétuer l’état des choses et que jamais ne s’exprime et ne se vive une réelle conflictualité capable de promettre un futur désirable défait de l’emprise de l’économie. Nous ne nous laisserons pas enfermer dans une alternative entre un mouvement social totalement pacifié qui ne menace rien et un conflit ouvert avec des forces de l’ordre que vous encouragez par vos provocations policières. Ce que vous nous refusez, nous le prendrons.

    Nous ne sommes pas ici pour quémander quoi que ce soit, nous sommes ici pour exiger.

    Exiger ce que vous nous avez refuser samedi, à savoir un espace public, un lieu d’auto-organisation social et politique comme cela a déjà eu lieu à Paris avec la coordination des intermittents et précaires, ou encore à Dijon avec les Tanneries.

    Exiger que la mairie cesse ses politiques sécuritaires et consciente de sa responsabilité dans les violences policières de samedi, les dénonce et demande la libération immédiate des 5 inculpés et la levée de tous les chefs d’inculpation.

    Exiger que la manifestation de samedi prochain soit autorisée et que la salle de la Cité nous soit réservée de 17heures à 22 heures où tout autre amphithéâtre situé dans le centre ville pouvant accueillir 200 personnes.

    Nous ne quitterons pas ce lieu public tant que nous n’aurons pas eu de réponse.

    Manifestation samedi 12 décembre Place de la mairie 15H suivie d’une assemblée générale des chômeurs et précaires.

    Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte de Rennes 22, rue de Bellevue, ligne 3 arrêt jeanne d’Arc contacts : mcpl2008@gmail.com

    Vidéo : Les chômeurs de Rennes interdits de manifestation

    Engageons dès maintenant une grève des chômeurs contre notre subordination à l’ordre économique (Mcpl, Rennes)

    Présupposés, revendications et actions. Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte de Rennes, Le sabot, N°4

  • Le 8 décembre 2009 à 20:29

    voici le communiqué suite à une manif de chomeurs et précaire à rennes :
    "Communiqué après la manif régionale des chômeurs et précaires le 5 décembre à Rennes.

    L’assemblée régionale des chômeurs et précaires en lutte, réunie ce soir après la manifestation du 5 décembre dans le cadre des marches régionales, dénonce l’attitude de la préfecture qui adécidé d’interdire une manifestation nationale annoncée depuis plusieurs semaines et dont elle était parfaitement au courant. Interdits de manifester, les quelque 500 personnes présentes ont alors cherché à rejoindre le centre ville pour se faire entendre ; mais les forces de police, en nombre impressionnant, n’ont pas cessé de nous intimider, de nous provoquer, de chercher la confrontation pour justifier des arrestations. Alors que nous cherchions à nous réunir dans une salle qui nous avait été promise dans la maison des associations, nous avons été pris dans un guet apens entre la responsable des lieux qui, sous l’ordre de la mairie de Rennes, nous en a interdit l’accès, et plusieurs dizaines de policiers de la brigade anti criminalité. Ceux ci nous ont alors chargé avec violence, tabassé à la tête (traumatismes crâniens), aspergé de gaz lacrymogène, alors que nous n’avions manifesté aucune agressivité. Ils ont arrêté quatre personnes sous le prétexte aberrant de « jet d’essence » (ce qu’aucun observateur un tant soit peu honnête ne pourra confirmer), et un autre pour une soit disant « violence sur agent », arrêtée en réalité dans le tumulte du lynchage.

    Ces arrestations ne sont pas hasardeuses, elles s’inscrivent dans une démarche qui vise à inspirer un sentiment de terreur et d’impuissance à tous ceux qui entendent résister aux politiques réactionnaires, sécuritaires et libérales actuelles. Cette manifestation fait suite à l’interdiction de la manifestation de soutien aux luttes de l’ouest du 17 octobre à Rennes et à la répression du mouvement lycéen du 1er décembre à Nantes (nombreuses arrestations et blessés). Le gouvernement, pour tuer dans l’oeuf les mouvements de résistance actuels, et notamment les luttes de chômeurs et précaires en extension aujourd’hui, est prêt à tout, y compris à suspendre les plus élémentaires libertés publiques : celles de manifester et de se réunir. On retiendra également le blocus policier de la ville de Brest lors de la récente venue de Fillon, ou encore la fermeture de tous les Pôle Emploi d’une ville, comme à Quimper récemment, à la moindre annonce de rassemblement.
    Nous tenons également à ne pas passer sous silence l’attitude particulièrement honteuse de la mairie « socialiste » de Rennes qui prétend soutenir d’une main les chômeurs et de l’autre recourt aux mêmes méthodes policières que le gouvernement (expulsion de la mairie le 27 novembre, salle retirée à la dernière minute à la maison des associations permettant les arrestations par la BAC).
    L’assemblée régionale des chômeurs et précaires lance un appel à amplifier les mouvements de résistance actuels :
    Elle appelle à un rassemblement dimanche à 14 h devant le commissariat central de Rennes (boulevard de la Tour d’Auvergne) pour obtenir la libération des personnes interpellées et l’abandon de toutes les charges retenues contre elles.

    Contact : mcpl2008@gmail.com "

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