La Caisse de Solidarité : c’est quoi ?
Se retrouver avec les flics sur le dos, menotté, la gueule par terre, en garde-à-vue. Puis finalement au tribunal avec une bonne amende ou quelques mois de prison. C’est une situation de plus en plus courante, qui touche de plus en plus de monde. Avec la multiplication des lois sur la sécurité, le moindre écart suffit et il en faut peu pour devenir illégal : plusieurs mois de prison ferme pour avoir participé aux manifestations émeutières d’octobre 2010, des amendes exorbitantes pour des contrôles d’identité qui finissent au poste pour « outrage et rébellion », des mises en examen pour avoir participé à des occupations de fac...
Face à cela, généralement, il faut se démerder tout seul : trouver un avocat, élaborer une défense, payer des frais de justice, cantiner en prison. Parfois on est un peu soutenu par la famille ou des amis, par un syndicat. Parfois non. En tout cas ce n’est pas suffisant.
Face aux flics et à la justice, il devient nécessaire de s’organiser. S’organiser sur du long terme pour trouver de la thune et la mettre en commun, pour payer des frais de justice, pour trouver de bons avocats qui prennent le temps de s’occuper des affaires. S’organiser ensemble face à la répression, ce n’est pas aider charitablement les-autres-qui-en-ont-besoin, c’est se retrouver à partir de ce qu’on vit, se tenir concrètement et faire face ensemble.
Pour des témoignages, informations : 06-43-08-50-32
caissedesolidarite@riseup.net
PS : Un voisin particulièrement barbant ne supporte pas qu’on fasse le moindre bruit dans la rue Montesquieu. Pendant la soirée, il faudra donc que les gens restent à l’intérieur de la salle et ne sortent pas sur le trottoir bavarder sous peine de voir la police arriver et de se prendre une amende...
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