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Conférence sur la décroissance et l’écologie

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Conférence-débat mercredi 6 février à 20h amphi Laprade (Lyon 2 - Quais) sur la question de la (ou l’in-)compatibilité entre écologie et capitalisme et sur la naissance de la décroissance comme nouveau projet politique.

Le politologue et rédacteur au Sarkophage Paul Ariès [1] sera notre intervenant. Il soutient le mouvement antipub et explore les alternatives possibles au système actuel. Il fut aussi l’un des principaux organisateurs du Contre-Grenelle du 6 octobre.

« L’écologie est-elle soluble dans le capitalisme ?
La décroissance, naissance d’un nouveau projet politique »

Deux chiffres suffisent à prendre conscience de la gravité de la situation :
20 % des humains s’approprient 86 % des ressources naturelles.
Si six milliards d’humains adoptaient notre mode de vie,
une seule Terre ne suffirait pas : il en faudrait au minimum 3.
Faut-il se réserver les fruits de la croissance et condamner le Sud ?
Peut-on croire à une croissance économique infinie dans un monde fini ?

Qu’est-ce qui oppose le développement durable à la Nicolas Hulot
fondé sur une écologie culpabilisatrice et le développement durable
à la Claude Allègre fondé sur une "écologie réparatrice" ?
Que veulent les objecteurs de croissance ? Sont-ils de doux rêveurs ?
Que proposent pour demain les savants-fous pour faire face à la crise
écologique ?
Une grande civilisation comme la nôtre pourrait-elle s’effondrer ?
La crise dont parle le Grenelle de l’environnement est-elle seulement
écologique ? N’est-elle pas en même temps sociale, politique, psychique, institutionnelle ?
Pourquoi la gauche et la droite ont-elle un même bilan écologique aussi
effroyable ?
Et si cette crise était finalement aussi une chance pour l’humanité ?
Une occasion de renouer avec le sens des limites et d’en finir avec la démesure, une occasion de redécouvrir la gratuité et de redevenir des usagers maitres de leurs usages.
Quelle doit être selon les objecteurs de croissance le rôle de la culture et de l’école ?
Comment apprendre à ralentir ? Comment apprendre à relocaliser nos activités ? Quel rapport nécessaire à la nature ? A notre corps ? Aux autres ?

Conférence le mercredi 6 février à 20h, à l’amphithéatre Laprade

de la faculté de Droit et de Science Politique de Lyon 2, 4 bis rue de l’Université à Lyon 7e.
Entrée libre et gratuite

Notes

[1] [Paul Ariès, politologue, auteur d’une vingtaine d’ouvrages, directeur du journal d’analyse politique « Le Sarkophage », rédacteur au journal « La décroissance »

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  • Le 7 février 2008 à 01:29

    Ca gagne combien un prof payé pour donner des leçons sur la décroissance ?
    Ils gagnent combien les copainEs qui ont des dossiers de sans papier par dessus le coeur ???

    Après l’insolvabilité des idées troskistes, Lyon II s’est recyclé dans le politiquement correct. J-M Servet a valorisé l’infamante microfinance qui force le pauvre à rembourser quand les dominants empochent des milliards (sans rien rembourser) ! Sans oublier le 1er économiste lyonnais, Y.Crozet, qui aime bien l’Afrique et les transports (secteur qui rapporte le plus en éco). C’est d’ailleurs de lui que vient l’excellente réforme des TCL. Et puis il y le maire du 4e. Waouh, Lyon II est une usine à schizos qui véhiculent une perversion inacceptable.
    Et voilà que la planète qui se meurt inquiète l’homme qui a peur de mourrir. Comme si c’était à l’homme de distribuer les autorisations à vivre aux autres espèces. Mais où est passé notre humanité ?
    Pourquoi Rebellyon relaye des débats, à l’heure où nos coeurs nous pousse à agir, de surcroît des débats faits par et pour des dominants ? Ils sont partout et ils sont plein de fric. Ils peuvent pas se payer une campagne de pub ? Pierre Bourdieu est mort mais les idées anarchistes sont vivantes, elles ! NE LES PROSTUTUONS PAS et si la sagesse nous manque, écoutons le silence de nos coeurs plutôt que des gens qui ont choisi de vendre leur âme au diable. Bon on peut aussi écouter les belles âmes de radio canut (par exemple, le jeudi à 20H). La liberté n’est pas négociable et ne l’a jamais été. Depuis le temps, ça se saurait.

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