Si le danger réel de cette installation était avéré, comment le juge du TGI, siégeant le 21 juillet, a-t-il pu mettre en délibéré jusqu’ au 5 septembre la décision concernant l’assignation des familles roms concernées ?
La Ligue des Droits de l’Homme ne comprend pas l’interdiction faite à Médecins du Monde d’entrer sur le terrain pendant l’expulsion . La Ligue des Droits de l’Homme se demande quelle a été la portée de la circulaire d’août 2012 préconisant l’établissement de diagnostics destinés à aider les Roms à s’intégrer dans notre société, en constatant que cette circulaire signée par 7 ministères n’a jamais été mise en application réelle par la Préfecture du Rhône, lors des innombrables expulsions réalisées sur l’agglomération lyonnaise !
La Ligue des Droits de l’Homme rappelle que la Préfecture aurait dû tenir compte de la décision judiciaire prise par le Juge des Référés qui prime au niveau du droit sur l’exécution d’un simple arrêté préfectoral et attendre le résultat de la délibération le 5 septembre !
La Ligue des Droits de l’Homme ayant pu constater l’organisation qui s’était mise en place dans ce camp, est scandalisée de voir cette socialisation détruite et une fois de plus ces familles réduites à l’errance, leurs pauvres abris détruits avec une violence proche du sadisme .
Villeurbanne 8 août 2014
LDH - Section Villeurbanne Est Lyonnais
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