Aujourd’hui 7 juillet, les salariés Penauille du site de SANMINA étaient en grève car les courriers reçus depuis le rassemblement du mercredi 29 juin restaient flous et n’étaient pas signés. Devant cette attitude irresponsable, les salariés restaient face à l’incertitude quant-à la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi, et au moins pour une partie, sur leur statut à partir du 8 juillet au soir. De plus, ils attendent toujours une réponse à leurs revendications. Selon M. Magotte, directeur d’agence, c’est le siège social qui devait apporter une réponse. L’ensemble des grévistes et trois mandatés CNT ont été reçus.
Suite à des négociations qui ont duré toute la journée un protocole de fin de grève a été signé à 19 h :
un calendrier prévisionnel de licenciement collectif a été remis. On est en attente de la 1re réunion du CE qui devrait avoir lieu le 15 juillet (c’est prévisionnel).
Un courrier pour les salariés de l’activité déchets qui s’arrête le 8 juillet au soir a été remis en main propre. Les salariés sont informés qu’ils n’auront pas à se rendre sur leur lieu de travail et qu’aucune prestation ne leur sera demandée avant la première réunion du CE, mais que leur salaire sera maintenu.
Les conditions de disposition des salariés seront redéfinies lors de la réunion du CE.
Les nouveaux horaires pour le Nettoyage ont été redéfinis collectivement : en gros les heures correspondantes aux anciens horaires seront travaillées, les autres non, mais toutes les heures seront payées (pas de baisse de salaire même si baisse d’activité.)
Les revendications des salariés seront abordées lors de la réunion du CE.
Le paiement de la journée de grève est joint aux autres revendications. M Magotte, directeur d’agence, a refusé de l’accorder dans l’immédiat. Les salariés ont préféré joindre cette revendication aux autres plutôt que de refaire grève demain pour se faire payer les journées de grève !
Si aujourd’hui les dirigeants de Penauille semblent vouloir marcher dans les clous, les salariés restent toujours en alerte et continuent de s’organiser avec entre autres la nomination d’une déléguée syndicale depuis le 4 juillet. Elle est, de droit, représentante syndicale au comité d’entreprise.
La lutte continue pour faire aboutir les revendications :
Mise en place d’un plan de reclassement,
Licenciement économique,
Prime de 30 000 euros par personne,
1 mois de salaire par année d’ancienneté,
Indemnités pour préjudice moral,
Salaire complet du mois en cours,
Les congés dus,
Départ en préretraite pour les personnes qui le souhaitent,
220 euros par jour d’indemnités de retard sur les salaires si ceux-ci ne sont pas versés,
3 mois de préavis,
Paiement de la journée de grève.
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