La police viole et mutile en toute impunité !

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Viol perpétré par des personnes dépositaires de l’autorité publique. Pas de sanctions, pas de peines…

Souvenir d’une affaire semblable. C’était peu après le 11 septembre 2011, les faits se déroulaient à Albi. Une jeune femme mère, prostituée, droguée, était régulièrement violée par quatre, cinq flics. Elle n’opposait aucune résistance. L’autorité dont ils jouissaient leur permettait d’obtenir un « consentement forcé ». Je ne minimise pas, il s’agissait bien d’un viol. Je tâche par cette formule de mieux situer les faits. Au premier procès tous les flics ont été acquittés et le magistrat s’est même autorisé une de ces fameuses plaisanteries, de circonstances s’agissant de défendre des cognes, habituelles s’agissant d’une femme et de surcroît, prostituée, c’est qu’elle « l’avait bien cherché ». Rires gras dans l’assistance. Il y eut heureusement un entrefilet dans « Libération » pour relater cette affaire. Il y eut aussi suffisamment d’indignations de la part de quelques lecteurs. Le journal faisait état d’un groupe d’enseignants albigeois qui protestaient contre le jugement de première instance. Ces pressions n’ont pas été sans effets. En appel trois policiers sur cinq ont été condamnés. Les peines n’ont évidemment pas été aussi lourdes que d’ordinaire…

Espérons qu’il y aura autant de réactions en faveur de la victime. A ce moment là nous pourrons juger : 1) de la presse, de son implication 2) des gens qui composent cette société. Nous pourrons estimer si la situation s’est dégradée depuis 2001. Si l’indifférence qui règne en maître s’est accrue et si son accroissement tient aussi à une volonté idéologique caractérisée par le silence de la totalité des médias. De fait j’étais frappé ces derniers jours par les gros titres de wanadoo. Il n’y en avait que pour des chauffards, tous d’extractions modestes. C’est une récurence, l’ordinaire d’une certaine presse, dont j’excepte les médias libertaires, d’exhiber avec un air d’innocence cette constante chez les pauvres : leur dangerosité qui nécessite et justifie d’un état policier. Le mot d’ordre, jalousement gardé au secret dans les alcoves de la République, est quelque chose d’approchant « nous vous faisons une guerre, nous faisons une guerre aux pauvres parce qu’ils le valent bien ». Un mot d’ordre façon L’Oréal qui n’a rien pour étonner quand parallèlement, les Méga fortunes des Wildestein et Betencourt échappent, avec des complicités qu’il est inutile de citer, à l’impôt et à la redistribution sociale ; soit plusieurs dizaines de milliards d’euros…

Voici un texte du CRAS/H de Nantes (nantesantisexiste at gmail.com) sur la relaxe de 3 policiers mi-décembre à Nice. Le procureur avait demandé 26 ans de prison pour viol aggravé.

Ogur

« Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir ».

Dans la nuit du 23 au 24 février 2010, une jeune mère célibataire de 26 ans, prostituée occasionnelle et dont la famille ignore la situation, fait la rencontre malheureuse de quatre fonctionnaires de police du GSP (Groupe de Sécurité et de Proximité)à Nice. Les quatre policiers malintentionnés l’obligent alors à monter à l’arrière de leur fourgon, sous prétexte d’ébriété sur la voie publique. Trois d’entre eux, sous le regard du quatrième, la forcent à avoir des rapports sexuels.

La suite à lire sur : http://nantes.indymedia.org/article/24933

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