Le 6 mai 2007 : un troisième tour dans la rue...

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Almanach de Myrelingues 18 compléments

Rappellez-vous, 53%, le visage de Sarko qui s’affiche sur nos écrans, et qui promettait déjà cinq ans d’inégalités, de xénophobie d’Etat, de répression. Rappellez-vous aussi, des milliers place Bellecour, quelques heures seulement après l’annonce des résultats, les CRS lâchés contre la rue en colère. Premier président de la Ve république dont l’élection provoquera de telles scènes d’émeutes, l’arrivée de Sarkozy au pouvoir aura été l’occasion à Lyon de reprendre la rue, quelques soirs, quelques heures, un barroud d’honneur et de révolte.
Petit retour sur quelques soirées embrasées, dans les archives de Rebellyon.info

Quelques jours avant le deuxième tour, les appels à un troisième tour « dans la rue » fleurissaient déjà sur rebellyon.info. Quelques heures après l’annonce des résultats,

A 21 h, on cher­chait encore le lieu d’un hypo­thé­ti­que ras­sem­ble­ment, annoncé nulle part et qui avait cir­culé par le bouche à oreille. Place des Terreaux 20 per­son­nes, on part vers la place Bellecour sans trop d’espoir. Nous rejoi­gnons en chemin mille ou deux mille per­son­nes qui font le chemin inverse, via la rue de la Ré. La classe.

lire la suite : Émeutes à Lyon au soir de l’élection de Sarkozy

Une autre petite vidéo est disponible sur le site de LyonCapitale (le commentaire vaut le détour) : Les manifs anti-sarko dégénèrent

- Quelques photos prises dans le centre de Lyon le lundi 7 mai vers 3h00 du matin, après la grosse manif’ spontanée post-élection de Sarkozy... La colère gronde, la révolte travaille.

- Le lendemain lundi 7 mai, beaucoup n’avaient pas encore renoncé, et la rue reprenait quelques heures l’initiative : Lundi soir 7 mai 2007 à Lyon, manif sauvage et affrontements

L’émission RocKnRouL, sur RadioCanut, proposait dès le 7 mai un petit retour sonores sur ces soirées de révolte.

RocKnRouL 7 mai (1/2)
RocKnRouL 7 mai (2/2)

Un article de Rebellyon centralisait les informations dès le 10 mai :

Même s’ils cou­pent toutes les fleurs, ils n’empê­che­ront pas l’arri­vée du prin­temps !

Depuis le soir du 6 mai, les rues sont agi­tées et les débats fusent. Voilà une vue d’ensem­ble des infos/réac­tions publiées sur Rebellyon

Lire la suite : Mouvement lyonnais de résistance. (10/05/2007)

Pendant ce temps là, à la bastille à Paris ...


Fullmetalbastille par give2god


- Les évènements du lendemain :

Lundi soir 7 mai 2007 à Lyon, manif sauvage et affrontements

L’annonce d’un rassemblement à 21h en réaction à l’élection de Sarkozy avait circulé dans la journée. Grosse manif sauvage rapidement attaquée par la police, et affrontements jusqu’à 2 h du mat’ : L’AG de Lyon des lycéens, étudiants et jeunes travailleurs appelle à s’organiser. Quelques (...)

5 mai 2019

P.-S.

logo de l’article trouvé sur le flickr de wolfbonpiedbonoeil : 6 mai 2007, Paris.


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  • Le 15 mai 2012 à 10:34, par S

    Je me suis mal exprimé, j’en suis désolé.
    Il s’agit du fédéralisme libertaire s’inscrivant dans un projet révolutionnaire et donc fonctionnant selon les principes libertaires (qu’ils soient communistes, collectivistes...) avec tout ce qui en découle (absence de propriété privée des moyens de production, absence d’argent capitalisable, etc.). Établir un tel système n’est possible que sur la base d’une volonté commune d’aller dans le sens de la préservation écologique, de l’autogestion, etc. Je ne pense pas qu’il y ait de réels problèmes de « gestion d’ensemble » qui se posent si on arrive à instaurer le fédéralisme libertaire. Ensuite, s’il doit tout de même y avoir des résolutions prises à très, très grand échelle je pense que c’est là que la fatalité du compromis démocratique (tout en essayant de garder un cap majorité très élevé) entre en jeu. Le consensus semble difficile à cette échelle.
    Le problème après est de savoir comment y arriver, si on va devoir passer par des révolutions nationales ou plus globales, etc. Mais c’est un autre débat.
    Nous pouvons continuer cette discussion via mail (sidrius at hotmail dot fr), il semble qu’il y ait déjà beaucoup trop de commentaires sur cet article.
    Amicalement.

  • Le 15 mai 2012 à 01:11

    @S
    Je suis plutot d’accord avec toi ,
    mais reste que le federalisme a l’echelle communale risque de mener a une concurrence economique entre les communes ,tout comme le systeme tribal a toujours conduit a des tensions inter-tribales,voire des guerres.Et la gouvernance au niveau communal ne peut pas resoudre certains problemes cruciaux de l’humanite : ecologie globale ,rechauffement de la planete ,sur-peche ,desertification,gestion des cours d’eau ,de l’eau potable,des ressources minieres ,energetiques et j’en passe....si l’humanite veut survivre plus de quelques centaines d’annees ,il faudra bien qu’elle se dote d’un moyen de gestion ou gouvernance mondial,pour empecher la catastrophe ecologique globale (et qui sait ,peut etre un jour essaimer hors de la terre ,voire hors systeme solaire ) ou alors si on n’a pas de vision a l’echelle planetaire, on va tres vite vers l’extinction de l’espece humaine,apres celle de la plupart des especes animales...
    Ceci n’empeche pas une gestion proche des principes libertaires au niveau local ,du moins je l’espere.

  • Le 14 mai 2012 à 15:29, par S

    Le fédéralisme permet le regroupement affinitaire à l’échelle de la commune (ce qui est une échelle plus que raisonnable je pense) et évite d’avoir à prendre des décisions globales nécessitant la participation de millions de personnes. Ça permet au consensus de fonctionner même si à mon avis pour vivre en société il faut fatalement faire quelques petits compromis et avoir un minimum de démarche démocratique à majorité élevée.
    Consensus et centralisme ne sont pas compatibles, seul le fédéralisme et donc la division du tout en plusieurs petites entités permet d’avoir une approche humaine et directe de la politique.
    Par contre le fédéralisme n’empêche en rien d’avoir une vision et une solidarité globale sur le plan économique.

    Pour Bruno, je ne pense pas qu’il soit prophète de quoi que ce soit ni qu’il soit plus un « véritable » (?) anarchiste que quiconque, mais juste qu’il ait compris que l’électoralisme ne fait pas, et c’est un euphémisme, le jeu de l’anarchie et qu’il éloigne le jour où elle arrivera (légitimation, etc). Il est donc normal de dire que la légitimation de la délégation de pouvoir et la nomination d’un chef sont de fait des actions politiques anti-anarchistes et ne sont donc pas inhérents à l’anarchisme.
    Ce n’est pas une course au « plus anarchiste » ni une question de subjectivité.
    Amicalement.

  • Le 14 mai 2012 à 11:44

    Le problème c’est pas les élections le problème c’est l’absence de contrôle par le le peuple des élus et la non révocabilité des élus une fois au pouvoir.
    Le deuxième problème c’est la tyrannie de la majorité.
    Perso je préfère la recherche de consensus.
    Après faut m’expliquer comment on s’organise à 1000, 10 000, 1 million, 100 millions sans en passer par le vote et surtout la délégation à un moment ou à un autre.
    C’est pas de la provoc ... si vous avez une réponse, même théorique, en ce qui concerne une organisation humaine anti-autoritaire et autogestionnaire pour un grand groupe d’hommes et de femmes je suis preneur.

  • Le 13 mai 2012 à 16:26, par Oui, abstentionniste ET électeur

    Cher Bruno,

    Je me suis peut-être mal fait comprendre, mais quand je dis abstentionniste et électeur, c’était pour dire que j’ai été l’un ou l’autre selon les élections. J’ai parfois voté et parfois non, selon les cas et ma réflexion du moment. Si tu préfères, abstentionniste OU votant selon les élections.

    Au delà de ça, je comprends que tu ne sois pas d’accord avec mon commentaire. En effet, j’en ai pas grand chose à foutre de défendre l’anarchisme. Ce qui m’intéresse ce sont les gens avec leurs complexité, leurs défauts, leurs contradictions mais aussi leur capacité à résister, aussi médiocrement soit-il à tes yeux d’Anarchiste parfait.

    Je ne t’interdis pas de défendre un concept dont tu sembles le représentant, le prophète autoproclamé puisque apparemment tu SAIS ce que l’anarchisme doit être, mais pour moi tu es en cela semblable à tous les idéologues qui finissent toujours par cracher sur ceux-là même qu’ils prétendent défendre.
    A tes yeux il semble que l’anarchisme ça se mérite, si l’on est pas à la hauteur de TA conception de la chose c’est que l’on a rien compris.

    En somme tu n’as rien inventé et je ne t’en veux pas, tu as simplement recyclé le fameux : « puisque je ne comprends pas ce qu’ils disent c’est donc qu’ils sont bêtes ! »

    Salut à toi, véritable anarchiste !

  • Le 11 mai 2012 à 22:11, par bruno

    « Abstentionniste ET électeur » N’importe quoi !

    Le titre du commentaire en dit long sur le degré de confusion developer par
    certains commentaires pour essayer de justifier leurs participations aux
    mascarades electorales .

    L’anarchisme n’a que faire de l’ectoralisme et autres jeux de dupes qu’on se le disent n’en deplaisent a certains.

  • Le 10 mai 2012 à 22:58

    Je vous rappelle que si Thiers a massacré la commune, c’est parce qu’il avait été legitimé par les elections legislatives de 1871. Et la très forte abstention aux legislatives ne l’a pas destabilisé (pour ne citer que cet exmple).
    Je suis d’accord sur le principe abstentioniste, mais il faut voir un peu plus loin que le bout de son nez, et arreter de donner des avis tout faits que l’on ne peut pas remettre en cause.

  • Le 10 mai 2012 à 18:19, par Abstentionniste ET électeur

    Comme beaucoup de personnes j’ai voté à la dernière élection. Je me suis parfois abstenu dans le passé (en 2007 par exemple). Certains commentaires ici font froid dans le dos par leur ligne de « pureté » politique : « voter s’est légitimer ce processus », « donner un peu plus de légitimité aux maîtres, »grosse blague qui vise à faire croire au bon peuple qu’il a le pouvoir"... On en revient toujours au mépris du peuple en prétextant vouloir l’éclairer.
    Est-ce que ces personnes peuvent comprendre qu’on peut en venir à voter sans se faire d’illusion ? Mon père à voté à droite toute sa vie sans jamais croire qu’il détenait un pouvoir ou que ces élus se faisaient du souci pour lui. Il croyait (à tort à mon avis) que la droite était moins pire que la gauche pour les paysans. Pour dire qu’il y a des abstentionnistes plus cons que des électeurs de droite...
    Bon, j’arrête de me laisser aller à l’insulte facile.
    Je sais heureusement qu’il y a des abstentionnistes anarchistes ou non d’ailleurs (à en lire certains l’abstentionnisme serait l’invention des anarchistes !) qui sont capables de comprendre que choisir un « maître » un peu moins méchant qu’un autre n’empêche en rien de s’attaquer ensuite à celui-ci. Ce n’est pas parce que je choisis de changer de boulot pour changer d’employeur que je ne plus le droit de le critiquer.
    Et puis regardez ce qui se passe en Grèce, en Italie, sans élection on leur a quand même donné un chef, non ? Les élections ne sont qu’un moyen de domination parmi d’autres. Combien d’entre vous qui semblez être de « purs abstentionnistes » ne consomment pas, ne sont pas salariés, ne paient pas leurs impôts, attaquent les banques et les commissariats...? Et si vous le faites, pouvez-vous décemment soutenir que tout le monde peut le faire ? Est-ce qu’une mère ou un père de famille peut se permettre de passer des nuits en garde à vue pour jouer les martyrs ?
    Finalement, pour résumer, il y a 3 points qui m’inquiètent dans cette défense fiévreuse de l’abstentionnisme :

    - A vous lire j’ai l’impression que l’abstention était le dernier bastion de résistance de votre lutte, ça en dit long sur l’état dans lequel se situent vos perspectives théoriques et pratiques.
    - Le mépris à peine voilé pour les classes populaires qui voteraient aveuglément, trop bêtes pour voter autrement que par conviction, toujours prétendument dépolitisées et qui donc se chercheraient obstinément un maître dans une espèce de nostalgie féodale... Regardez comment les gens votent dans les banlieues, beaucoup ne voient rien d’incompatible entre le vote et une émeute lorsqu’elle est nécessaire.
    - Enfin un aspect « religieux » dans cette sacralisation pour le moins paradoxal chez des anarchistes, et surtout, dans cet enfermement idéologique auquel vous voulez nous contraindre, vous donnez encore plus de légitimité aux électoralistes convaincus (dont je ne suis pas si je me suis bien fait comprendre). Car eux nous disent « voter c’est bien ». Vous nous dîtes « voter c’est mal ». Vous sombrez tout comme eux dans une critique morale. Et vous donnez une vraie légitimité à ce geste en lui donnant un pouvoir honni alors qu’il n’est le plus souvent qu’une participation désabusée à une mascarade. Mais une mascarade dont les conséquences nous concernent hélas, à mon avis (mais je peux me tromper...).

    Bref, à mon avis, de ce qui n’est qu’un sale boulot auquel on a parfaitement le droit de se soustraire mais auquel on peut aussi participer en se disant que ce n’est qu’un aspect de la lutte contre ceux qui nous dominent, vous tentez d’en faire une grille d’observation pointue de ce qui mérite d’être reconnu comme bon ou mauvais militant. Vous utilisez en fin de compte les mêmes techniques que celles et ceux qui nous dominent et ne cessent de nous analyser, nous juger, nous sonder...
    En un mot vous nous rendez « objets » de vos délires intellectuels.

  • Le 7 mai 2012 à 19:14, par Robert

    les considerations electoralistes de certains commentaires demontre la meconnaissances de l’abstention proner par les anarchistes .

    Cette meme abstention qui indispose nos politiciens et leurs valets.

    En dehors des elections et de l’electoralisme point de salut,on connait le futile et
    derisoire refrain de nos electoralistes.

    On vous le dit « l’urne miroir aux alouettes ».

  • Le 7 mai 2012 à 17:06, par Dim

    "Oui les elections et autres mascarades electorales ne sont qu’illusions.

    L’abstention telle que defini par les anarchistes est un outil de lutte et d’émancipation.« Je ne suis pas d’accord. L’abstention n’a jamais entrainé que le dégout de la chose publique. Peu importe, si c’est une mascarade ou non : ceux qui votent »croient" et c’est là dessus qu’il faut compter. Car un(e) electeur(trice) qui vote passe par une réflexion politique, critique, même si elle est nauséabonde. C’est de fil en aiguille que le discours s’affirme et fini par éclater, n’importe comment au début, puis plus réfléchi ensuite. Je préfère ça à rien du-tout. Il faut un point de départ aux débats.

    Tout le monde ne pense pas comme toi ou moi. C’est enfoncer des portes ouvertes de dire ça, je sais, mais ça mérite parfois d’être dit. S’opposer à un mode d’expression qui porte (même si il ne les applique pas) des valeurs revient à couper les ponts avec les forces futures. Et croire que de ne pas voter reviens à faire de « l’hygiénisme », c’est considérer ceux ou celles qui votent comme sale, impurs, là je suis désolé : ça pue.

  • Le 6 mai 2012 à 17:13, par solidaridad

    Oui les elections et autres mascarades electorales ne sont qu’illusions.

    L’abstention telle que defini par les anarchistes est un outil de lutte et d’émancipation.

  • Le 6 mai 2012 à 16:01

    Je méprise le concept de l’élection, cette grosse blague qui vise à faire croire au bon peuple qu’il a le pouvoir.
    Les candidats sont auparavant présélectionnés par les partis, les médias, les maires, et enfin quand on présente les deux pires à la populasse qui se croit investie d’un devoir hautement civique de les départager afin de désigner lequel des deux pourra lécher les bottes des financiers qui lui ont payé sa campagne.
    Voter s’est légitimer ce processus.
    Se présenter à une élection s’est cautionner ce processus (ah les « petits » candidats qui se croient malins ne servent qu’à donner une illusion de pluralité à cette farce ; vendus !).
    Seule l’abstention et le boycott quotidien du système, par la recherche l’autonomie et par la pratique de la non-économie, peuvent nous permettre de sortir de piège bien rodé.

  • Le 6 mai 2012 à 00:00, par S

    Voter n’est pas une façon comme une autre de peser sur le cours des évènements. C’est un acte politique qui se traduit par l’acceptation totale et cautionner activement le système représentatif de la délégation de pouvoir.
    Voter c’est aussi faire baisser l’abstention et c’est donc donner un peu plus de légitimité aux maîtres, c’est conforter un peu plus l’idée qu’ils sont indispensables et une fatalité.
    Alors on peut choisir de croire (à tord) que demain on va être un peu moins dans la merde parce que le capitaliste de gauche fait de belles promesses et que ça peut pas être pire que le capitaliste de droite, ou on peut choisir de déconstruire l’image de l’État en essayant par l’abstention de faire baisser le plus possible la légitimité de nos maîtres, par la praxis en essayant d’organiser la vie de quartier en dehors du circuit légal ou étatique (y’a plein d’autres trucs à faire un jour d’élection) par l’autogestion, la sensibilisation, le dialogue, etc...
    Alors oui, chacun choisi « comment résister » mais les conséquences on ne les choisi pas, elles sont ce qu’elles sont et il ne faut pas s’attendre à voir les choses changer en cautionnant de fait le système tel qu’il est. Il faut voir à plus long terme et assumer pleinement toutes les conséquences de nos actes et de nos choix.
    Amicalement.

  • Le 5 mai 2012 à 00:56, par @ donneurs de lecons divers

    Rigolos ces « anarchistes » qui voudraient regulierement dicter une ligne officielle a rebellyon..
    voter c’est une facon comme une autre d’essayer de peser sur le cours des evenements , facon certe que l’on peut critiquer ,mais personne ne detient la verite absolue ,et encore moins le moyen d’abattre le capitalisme (sinon ca serait fait depuis belle lurette..)
    Alors oui on peut etre anarchiste et etre contre le vote ,on peut aussi etre anarchiste et voter (cf les textes de malesta contre les anarchistes electoralistes)
    Apres tout, voter ,c’est pas plus reformiste que de participer a des manifestations (vous croyez vraiment que manifester derriere des banderoles ,ou meme jeter 3 caillous sous l’oeil des cameras et participer ainsi au spectacle ,va renverser le capitalisme ?)
    Alors a chacun de se faire une opinion et de choisir comment resister,et merde aux gardiens du temple ....
    et je vous precise tout de suite que je vote pas...pour autant je ne jugerait pas ceux qui choisissent de le faire ,voter c’est choisir l’ennemi qui nous fera le moins de mal...et ca me ferait carrement chier de voir sarkozy repasser ,meme si Hollande ne vaut guere mieux sur le terrain social.

  • Le 4 mai 2012 à 16:04, par Pierre

    « ne pas donner son vote mais de le prêter » n’importe quoi.

    Pour le moins ridicule et derisoire les considerations politiciennes et electoralistes
    qui fleurissent ces dernieres semaines sur Rebelyon, site dit anarchiste.

    Ils on voté et puis apres.......

    Les reelles changements se font en dehors des urnes.

    Luciditée compagnons(?)

  • Le 4 mai 2012 à 10:58, par Hank W

    Puisque vous reparlez de cette soirée, j’ai republié un petit texte que j’avais écrit à l’époque, un récit plus personnel de cette soirée du 6 mai, place Bellecour :
    http://collectifintrepide.com/article.php?id=13&categorie=4&titre=SOIR+D%27ELECTIONS

  • Le 3 mai 2012 à 21:37, par Combi

    Yop juste rocknroul sur canut, c’était le 7 mai (le lundi soir...)

  • Le 3 mai 2012 à 18:18

    à propos, un peu en amont, ce texte d’une stal pur sucre qui cette fois ne dit pas que des conneries, où il est question de ne pas donner son vote mais de le prêter

    http://histoireetsociete.wordpress.com/2012/05/03/un-debat-televisuel-et-la-comedie-humaine-par-danielle-bleitrach/

    Avez vous vu que la consigne a été donné aux contrôleurs RATP de ne pas faire de contrôle dans diverses grosses stations du métro parisien où passant de nombreux banlieusards jusqu’au 7 mai ?

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