Car lorsqu’on parle de hausse de salaire, on parle redistribution des richesses du patronat vers les salariés. Et ça, le MEDEF ne veut pas en entendre parler.
Le patronat crie au loup car selon eux « les travailleurs français coûtent trop chers, les charges patronales trop lourdes d’où les délocalisations, le chômage ».
Le gouvernement, aux ordres du patronat, s’est empressé de réaliser leur programme : subventions massives aux grandes entreprises, exonérations des cotisations sociales suppression de la taxe professionnelle.
Et c’est nous qu’on traite d’assistés ! Ça sent l’arnaque ! Primo, que sont les dites « charges patronales », sinon une partie de notre salaire qui sert à financer notre santé, notre retraite, et notre chômage ? Ils nous piquent déjà une bonne partie des richesses que nous produisons, il ne manquerait plus qu’ils ne participent pas à la solidarité.
Deuxio, si les patrons sont si mécontents qu’ils le sont, pourquoi ne rentrent–ils pas dans le salariat ? Parce qu’on s’éclate à aller tous les jours au boulot pour des clopinettes, lorsqu’on a seulement la chance d’en avoir un. Il n’y a qu’à voir, d’ailleurs, les grandes parties de rigolades à 7 h dans le métro. Ça fait trente ans que la logique de la « relance par la baisse des coûts des entreprises » ne marche pas. Un chômage qui persiste, des salaires qui stagnent, des services publics qui se dégradent ou disparaissent… mais, oh surprise…des bénéfices qui augmentent.
La « hausse des salaires », sans compensation pour les entreprises, reste une solution.
C’est elle qui réduira les inégalités, qui financera notre sécu et nos caisses de retraites et qui, il faut le dire, rendra nos fins de mois moins anxieuses. Le gouvernement proposera tout sauf une hausse des salaires…
Car ça remet en cause de manière fondamentale la monopolisation du capital par le patronat.
S’ils ne le proposent pas, imposons le par la grève générale !
En grève le 19 mars !
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