18h30, place de la comédie. Quelques dizaines de personnes se rassemblent. Les présents sont très majoritairement libertaires, la CGA sort une banderole, les Grecs présents à Lyon une autre, et les drapeaux noirs sont de la partie. Les partis politiques (NPA, PCF, PG) ont délégué quelques militants avec leurs drapeaux.
Après quelque temps, des slogans commencent à être lancés (« A Athènes comme à Lyon, la crise, c’est le capital, solidarité internationale »), et des fumigènes sont allumés. L’ambiance est déjà un peu plus sympathique. Le rassemblement se transforme dès lors en manifestation sauvage, partant de la place de la Comédie pour remonter la rue de la république. Sur le chemin les slogans de solidarité, en français ou en Grecs, et les « A, Anti, Anticapitalista », s’enchainent. Petite manifestation libertaire rapidement abandonnée par les fidèles de Mélenchon. Sur le chemin quelques banques reçoivent des œufs sur leur façade. Le temps d’un aller-retour jusqu’à la place Bellecour, les flics ne semblent pas avoir envie de se montrer. À peine l’un d’entre eux viendra-t-il à la banderole de tête demander le responsable (en demandant à la personne la moins masquée du premier rang) et repartira bredouille, il n’a visiblement pas compris la réponse : « y’a pas de responsable, ici on est tous responsables ». Les quelques détours de rigueurs font bien chier les deux flics en bagnole banalisée, mais leurs collègues ne pointent pas leur nez.
Retour de la place Bellecour un peu plus calme, quelques participants quittent la manifestation vers les Cordeliers, pendant que les autres finiront la manifestation à son point de départ. Une petite manifestation sauvage comme on devrait en voir plus souvent, l’occasion en tout cas de rappeler, dans les rues de Lyon, que notre solidarité n’a pas de frontières.
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