Un jeune de Vaulx exécuté par la police suisse : marche silencieuse samedi 24 avril à 14h à Charpennes

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A l’appel de la famille et des proches, marche silencieuse aujourd’hui à 14h, à Charpennes.

Cette semaine, en Suisse, un jeune de Vaulx-en-Velin à été assassiné par
la police. Plusieurs voitures avaient été volées, les flics ont fermé
l’autoroute, les ont pris en chasse et ont installé un barrage plus haut.
Le passager d’une des voitures, les 4 pneus crevés par une herse
crève-pneus et coincé à l’arrêt contre la barrière de sécurité, n’a pas
réussi à s’échapper. Il s’est fait tiré dessus à 7 reprises par un des
flics. Inutile de préciser qu’il n’était pas armé.

Il a été enterré jeudi et sa famille et ses proches organisent une
marche silencieuse demain samedi, à 14h au métro Charpennes, près du consulat suisse.

Le seul article dans la presse lyonnaise (20 minutes) vise à faire croire que
ces voitures allaient servir pour des braquages, opération destinée à faire
entendre qu’après tout « il le méritait sans doute »... Son frère jumeau qui était allé simplement avec sa famille rechercher le corps de son frère a été arrêté en Suisse, et il n’a toujours pas été relâché. Il n’a même pas pu assister à l’enterrement de son frère jumeau.

Rendez vous demain pour que nous soyons le plus nombreu-se-s possible
dans cette marche, autant pour soutenir la famille et les proches que pour
s’insurger contre ce système qui, en Suisse comme en France,
fait payer un vol de voiture d’une vie et s’autojustifie
perpétuellement de ses crimes.

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  • Le 25 avril 2010 à 11:37

    Plusieurs centaines de participants ont répondu à l’appel place Charpennes.

  • Le 24 avril 2010 à 10:06

    Un drame s’est produit mercredi aux environs de 17 h à Zemmouri. Le jeune Belarbi Hamza, âgé de 22 ans, a été blessé mortellement par méprise, par un policier dans la forêt du Sahel de Zemmouri.

    La mort du jeune homme atteint d’une balle a provoqué la colère de nombreux citoyens, notamment des jeunes de la ville. Les émeutes ont éclaté juste après l’enterrement de la victime. Les manifestants, après avoir bloqué la route par des pneus brûlés et des troncs d’arbre, s’en sont pris à l’agence de l’ADE qui sera incendiée. Le siège de l’APC, situé en face du commissariat, aurait pu subir le même sort si les CRS, dépêchés en grand nombre sur les lieux, n’avaient pas usé de bombes lacrymogènes pour dissuader les jeunes émeutiers. Ces derniers arrivent tout de même à saccager plusieurs véhicules appartenant à l’APC. La station de béton de l’entreprise Cosider a été également endommagée et des poteaux téléphoniques arrachés. Les jeunes en colère se sont ensuite dirigés vers le siège de la BMPJ en lançant des slogans hostiles à la police et aux pouvoirs publics, mais là aussi ils seront repoussés par les CRS qui ont usé de bombes lacrymogènes pour les disperser, alors que les manifestants répondent, quant à eux, par jets de pierres.

    On dénombre sept blessés, dont trois policiers et quatre citoyens, selon une source hospitalière. Le calme n’est revenu que vers 21h à Zemmouri. Sur les circonstances de la mort du jeune Hamza, la version donnée par son frère et ses amis ne concorde pas avec celle donnée par des policiers. Les premiers affirment que la victime faisait du footing dans la forêt quand il a été surpris par une balle qui l’a touché à la nuque.

    “Hamza avait un walkman et ne pouvait donc dans ce cas entendre les injonctions des policiers qui avaient la possibilité de tirer des coups de sommation ou à la rigueur tirer aux pieds, mais pas directement sur la tête”, affirme un de ses proches voisins. Un autre jeune ajoute que ce n’est pas la première fois que des bavures sont enregistrées à Zemmouri, mais celle-ci est de trop, précise-t-il. Les frères et les amis de la victime avaient déjà manifesté leur courroux devant l’unité d’urgences médicales (UMC) de Boumerdès où a été transféré le jeune Hamza. Des dizaines de jeunes se sont regroupés devant cette structure pour exprimer leur désapprobation. Ils s’en sont pris aux policiers présents en les accusant de “tueurs”. Le frère de la victime en larmes tente de les calmer, mais les jeunes excités ont continué à exprimer leur colère. Nos tentatives pour avoir la version officielle de la police sont demeurées vaines, mais selon des sources émanant de cette institution, le jeune Hamza était attablé à un café dans la forêt du Sahel et aurait tenté de s’enfuir à la vue des policiers qui étaient en civil.

    Ces derniers avaient une mission commandée de mettre la main sur un terroriste notoire écumant la forêt du Sahel. Mais c’est l’enquête demandée par le procureur près le tribunal de Boumerdès qui va déterminer les circonstances exactes de cette tragédie. C’est ce que nous a indiqué une source judiciaire proche de ce même tribunal. La même source a tenu à rassurer que toute la lumière sera faite sur la mort du jeune Hamza. Le procureur saisi du dossier va entendre toutes les parties concernées, notamment les témoins présents sur les lieux du drame.

    Source : liberte-algerie.com

    Des dizaines de jeunes de la commune de Zemmouri ont manifesté avant-hier leur colère après la mort de l’un de leur camarade dans la forêt de Chouicha, sise à quelques encablures du chef-lieu. Certaines sources notent que la victime, B. Hamza (22 ans), aurait été tuée dans la soirée de mercredi, accidentellement, par une patrouille de police qui était en opération dans les environs.

    Peu de temps après sa mort, des dizaines de jeunes sont sortis dans la rue pour dénoncer cet acte, en bloquant la RN24 durant la soirée de mercredi. Le lendemain, les jeunes sont revenus à la charge en protestant devant le commissariat de la ville, avant de se disperser suite à l’intervention des forces antiémeute.

    Après cette action qui a failli dégénérer, les jeunes en colère se sont dirigés vers la RN24 qu’ils avaient fermée durant toute la matinée à l’aide de pneus brûlés et autres objets hétéroclites. La route n’a été rouverte à la circulation qu’après l’arrivée de certains responsables de la wilaya qui ont tenté de calmer les esprits. Mais cela n’a pas duré longtemps puisque les jeunes ont réinvesti les rues de la ville juste après l’enterrement du défunt et lancé des projectiles en direction du commissariat. Le calme n’est revenu qu’après la prière de vendredi.

    Source : letempsdz.com

    Au moins quatre policiers et plusieurs personnes ont été blessés au cours des émeutes qui ont éclaté ce weekend à Zemmouri, à l’est de Boumerdes à la suite de la mort, mercredi soir, d’un jeune de 22 ans tué par des policiers qu’il faisait du jogging dans une forêt avoisinante.

    Des édifices publics comme l’Hôtel de ville ou l’agence de la SEEAL ont été brûlés et saccagés par les manifestants.

    Selon des sources locales, la victime était en train de faire du sport dans une forêt à la périphérie de la ville lorsque des policiers engagés dans une opération antiterroriste lui ont intimé l’ordre de s’arrêter. N’ayant pas entendu les injonctions policières en raison des oreillettes de son baladeur MP3, le jeune homme a été tué sur le coup de trois balles, selon ces sources.

    Vendredi après midi, la tension n’était toujours pas retombée malgré les renforts de brigades antiémeutes dépêchées sur les lieux. Les citoyens exigeaient la présence du premier responsable de la police, selon les mêmes sources.

    Il y a près d’un mois un incident similaire a eu lieu à Naciria. En 2001, l’assassinat de Guermah Massinissa dans les locaux de la gendarmerie avait provoqué de violentes émeutes en Kabylie faisant 126 morts parmi les manifestants.

    Source : tsa-algerie.com

  • Le 24 avril 2010 à 08:12, par Francky

    Bonjour,
    d’où tenez vous l’info (sources) de : « coincé à l’arrêt contre la barrière ... » ?
    Merci

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