Analyse et réflexion Écologie / Anti-productivisme

Mouvement pour l’abolition de la viande

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La thèse défendue dans cet article est qu’il faut dès maintenant œuvrer explicitement à l’interdiction légale de la production et de la consommation de chair animale. C’est à la fois une mesure nécessaire et une mesure qu’il est possible d’obtenir sans attendre une révolution des mentalités ou de l’organisation de nos sociétés.

L’article « Abolir la viande » paru dans le numéro 29 des Cahiers antispécistes est maintenant en ligne. Vous pouvez le lire ici :

http://cahiers-antispecistes.org/spip.php?article363

Résumé.

La thèse défendue dans cet article est qu’il faut dès maintenant œuvrer explicitement à l’interdiction légale de la production et de la consommation de chair animale. C’est à la fois une mesure nécessaire et une mesure qu’il est possible d’obtenir sans attendre une révolution des mentalités ou de l’organisation de nos sociétés.

« On ne doit pas maltraiter ou tuer des animaux sans nécessité » : partout dans le monde, ce précepte fait partie de la morale commune. Partout dans le monde, la consommation alimentaire de produits animaux est la cause principale pour laquelle des humains maltraitent et tuent des animaux, sans nécessité.

Le précepte précité n’est pas dénué d’impact : des personnes refusent de consommer des produits d’origine animale, d’autres réduisent leur consommation de viande, d’autres encore choisissent des produits issus d’élevages offrant quelques garanties sur le traitement des animaux ; des pays adoptent quelques lois protégeant les animaux d’élevage. Mais cela ne suffit pas à inverser la tendance : le nombre d’animaux élevés et pêchés dans le monde croît inexorablement, tandis que l’élevage industriel se généralise.

Il est illusoire d’attendre que les dispositions adoptées en faveur du bien-être animal finissent par assurer des conditions de vie et de mort décentes aux milliards d’animaux mangés chaque année : les éleveurs peuvent difficilement se résoudre à faire passer le bien-être des bêtes avant la rentabilité de leur exploitation, et on ne dispose ni des espaces ni de la main d’œuvre requis pour traiter tant d’animaux avec soin.

La prise de conscience du fait que production de chair animale a un impact environnemental désastreux ne conduira pas nécessairement à une amélioration du sort réservé aux bêtes : si l’intérêt des animaux n’est pas pris en compte en tant que tel, cette prise de conscience peut au contraire déboucher sur une intensification de l’élevage.

Le contraste entre les devoirs que les humains reconnaissent avoir envers les bêtes et la façon dont ils les traitent concrètement n’implique pas que les bonnes intentions affichées ne soient qu’hypocrisie. Ce contraste nous apprend toutefois que les changements spontanés de comportement des consommateurs ne constituent pas une force suffisante pour mettre fin à la boucherie. Il y a des raisons à cela. C’est par ailleurs une situation très commune : on ne réussit pas non plus à résoudre les problèmes de l’insécurité routière, de la pollution, de la misère humaine, de la maltraitance des enfants… en comptant uniquement sur la capacité de chacun à modifier ses habitudes pour y porter remède, même lorsqu’il qu’il est largement admis qu’il s’agit de maux.

Pour mettre un terme au sort hideux réservé aux animaux mangés, il faut que la question soit portée (aussi) au niveau politique. Il s’agit d’enclencher un processus qui s’achèvera par l’adoption de lois interdisant la prédation (chasse, pêche) et la production (élevage) d’animaux pour la consommation humaine. Les institutions publiques ont également un rôle à jouer dans la reconversion des travailleurs dont le revenu dépend de ces activités.

Ce processus commence par l’expression publique de la revendication d’abolition de la viande.

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  • Le 1er août 2010 à 16:40, par veganwarrior

    pour conclure, je te suggère la lecture du « rapport campbell », qui n’a rien d’un pamphlet mystique sur une prétendue conscience animale qui nous dirait « oula pas bien faire souffrir les pov ti zanimos tou mignons », mais qui s’attache au effets mesurés et mesurables de l’absorption de graisses et protéines d’origine animale sur le cancer, l’obésité et le maladie cardio vasculaires, sans même parler des additifs dégeu et antibio/hormones/manipulation génétiques de l’élevage industriel.
    voila sans rancune aucune, hasta siempre, no pasaran de puta madre

  • Le 1er août 2010 à 16:36, par veganwarrior

    3/4 de la consomation d’eau mondiale part dans l’agriculture, que ce soit pour l’irrigation ou directement pour l’abreuvage du bétail, et sur la production agricole végétale c’est encore plus des 2/3 qui sont destinés a nourrir ce même bétail.
    il faut entre 3 et 6 kilos de blé pour ,prduire un kilo de beuf, a 12% de protéines pour le blé et 16% pour le beauf, tu crames en tre 1,5 et 3 doses de protéines végétales pour produire une seule dose de protéine animale, néfastes pour la santé qui plus est (une dose de protéines =env 15g , pour 4 doses journalières dans un objectif d’environ 60g de protéines par jour, dose idéale pour un individu male d’environ 80 kilos).
    je pourrai encore te parler des 20 a 25% des gaz a effets de serre sortis directement du cul des divers moutons, bovins, boucs et poulets, mais je commence a voir la flemme en fait^^.
    « C’est vouloir en finir avec sa nature mémorielle, sa culture qui plonge ses racines dans le cru et le cuit, le mou et le dur, la carnation et sa culture culinaire immémoriale. » ah ah ah nan mais tu es serieux ? j’espere que ça n’est pas de toi, le fait que tu ai perdu du tps a te titiller le lyrisme pour nous sortir une telle blague me désole vraiment, sans parler de la forte connotation « identité nationale » de cette phrase. enfin, notre « nature mémorielle », notre « culture », nos « racines » font aussi état de la domination, de la violence du pillage de l’appropriation par la force, du paternalisme, du racisme, du féodalisme, etc, en résumé l’humanité est sur un « chemin de croix » qui part de la connerie « animale » et primitive, pour aller on l’espere vers un idéal de conscience globale appaisée et rationelle, en appeler ainsi a nos « racines immémoriales », c’est vouloir nous faire regresser, c de plus très ethnocentriste coire raciste au vu du nombre de culture pluri-millénaires qui ont abandonnées la nécrophagie, car c’est de cela qu’il s’agit, et qui ne s’en porte pas plus mal.

  • Le 28 juillet 2010 à 04:39, par H2D2

    C’est avec ce genre d’article que vous vous décrédibilisez.

    Revendiquez l’abolition de la viande, non mais franchement ! Des lois interdisants la prédation de la chasse, de la pêche et de l’élevage ? C’est un gag ? On mangera des cailloux et on deviendra cannibale ?

    Il est d’autant plus triste de lire ce genre d’inepties que l’on pourrait vous suivre dans le cadre d’une plus grande amélioration du traitement animal bien évidemment.

    C’est aussi d’autant plus triste que l’on pourrait vous suivre sur d’autres combats politiques. Mais là vraiment en finir avec la chasse, la pêche et l’élevage c’est ne rien comprendre à l’humanité ni ce qui intimement la fonde et vouloir accélérer un processus capitaliste effréné qui veut nous faire bouffer des OGM, des nano-aliments ou des aliments à base d’ ADN. C’est en appeler plus surement encore à un scientisme culinaire dégénéré et à une homogénéisation positiviste des habitus humains pour les formater plus encore. Vers quel paradis froid ? Vers quel enfer humain ?

    Vous vous déconsidérez en publiant ce genre de truc. C’est tuer dans l’œuf toutes vos autres idées et tous vos autres combats exprimés ailleurs . Vos vues sont fausses et ridicules. Comment pouvez-vous vous fourvoyer à ce point ? Encore une fois, je ne nie pas l’aberration de l’élevage industriel qui est une barbarie moderne parmi tant d’autres mais vouloir changer la nature humaine en interdisant la chasse, la pèche et l’élevage, c’est vouloir éradiquer l’ humain. C’est vouloir en finir avec sa nature mémorielle, sa culture qui plonge ses racines dans le cru et le cuit, le mou et le dur, la carnation et sa culture culinaire immémoriale. Quelle étrange vision vous avez de l’humanité . Même sympathisant de beaucoup de vos combats ou approches politiques , il y a là plus qu’un hiatus. On voit que vos fantasmes sont par bien des côtés mortifères.
    Que l’on aspire à prendre en plus grande considération l’animal, bien sûr. Oui au mieux-être animal mais pas question d’en finir avec la richesse culturelle liée à la viande dans toutes ses acceptions et qui fondent plusieurs millénaires de civilisation et d’art de la table bien au delà de la simple dégustation des mets concernés . Vos pensée sont -elle a ce point là si évidées pour oser tenir de tels propos abscons ? Comprenez - vous que vous annulez votre crédibilité ultérieure sur d’autres sujets en balançant un tel tissu d’absurdités en appelant « à l’abolition de la viande » slogan ridicule et policier. A quoi jouez - vous de plus en appelant à des mesures coercitives pour atteindre cet objectif aberrant ? On se demande vraiment d’ailleurs quelle nouvelle puissance aurait le pouvoir d’en arriver à atteindre un objectif aussi délirant à tout point de vue. Posez-vous la question au delà de vos « bon sentiments pour la cause animale » quelle est la nature exacte du pouvoir fasciste que vous appelez de vos vœux et pourquoi un tel empressement ? Posez-vous la question qui fait que vos idées risquent de se retourner en leur contraire et prendre pour cible chacun des humains en présence sous prétexte de désirer être « bon pour les animaux » . Quel massacre d’humains à grande échelle préparez-vous dans votre for intérieur que j’espère bien inconscient et bien évidement absolument impensé par vous. Mais si l’on ne pense pas un sujet dans toutes ses composantes, même les pires, celles que l’on imagine pas, on évite autant que faire se peut d’en parler. D’en parler du moins avec aussi peu de billes et une pauvreté argumentaire plus qu’indigente. Pathétique vraiment cet article , qui au fond n’en est même pas un. Absolument pas un article digne de ce nom, car il n’y a au fond qu’un avis et aucun argumentaire l’accompagnant . Rien. Vous assénez comme on matraque. Bien triste quand on dénonce à juste titre et ailleurs l’ignoble et sinistre individu M.B. Hortefeu. Il va falloir travailler un peu plus sérieusement avant de balancer sur la toile des pensées aussi creuses. N’en avez -vous pas pris encore conscience ? Vraiment ?

  • Le 5 juillet 2010 à 14:29

    Je viens d’apprendre cela :

    L’union europeenne a demandé a la Turquie pour envisager son entree dans le club, d’abaisser le nombre de ses agriculteurs et eleveurs a 5% de la population (aujourd’hui 20%).

    Pour attendre cet objectif, le gouvernement turc a donc pris plein de mesures du genre : si un eleveur de vaches a moins de 24 vaches, il ne pourra pretendre a aucune subvention, etc..

  • Le 8 juin 2010 à 23:25

    salut,
    c’est pas la viande qu’il faut abolir ; parceque on est fait de viande, le bébétes aussi ; ca veut rien dire, on dit pas abolir le gazon, mais les terrains de foot (quoique c’est discutable quand on voit messi jouer)
    bref ; abolir les battoirs, je sais pas mais la viande ?

    en tout cas bon courage, peut être c’est pour ca que c’est perdu d’avance ?

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