Les marches contre le chômage de 1993 avaient pour but de dénoncer, de rendre visible l’explosion du chômage de masse en France. Objectif atteint : fin mai 1993, les 7 marches qui avaient sillonné la France se rencontraient à Paris et réunissaient plus de 35000 manifestants.
Le contexte a évolué. La précarité de l’emploi a été généralisée, gagnant tous les secteurs de la production, des services, de l’Administration, des Services Publics, et gangrenant tous les secteurs de la vie ordinaire : Logement, Transports, Santé, Education…. Pratique alors pour les patrons et leurs alliés les gouvernements d’exploiter ainsi encore plus la force de travail, de casser les solidarités et les résistances collectives.
Aujourd’hui, l’urgence est à faire revivre les pratiques concrètes de solidarité, sur le terrain de l’emploi bien sûr, mais aussi de l’ensemble des conditions de vie. C’est ce qu’ont tenté de faire depuis très longtemps des militant(e)s au sein de leurs organisations et associations, et aussi en tentant de faire vivre des outils unitaires et interprofessionnels.
Retisser les liens de résistance, provoquer les rencontres nécessaires : c’est à cela que se sont attelées « les marches contre le chômage, les licenciements et les précarités » dont l’appel national a été lancé par plus d’une vingtaine d’organisations et associations.
Dans le Rhône, un collectif d’animation s’est mis en place avec comme objectif :

 d’organiser du 20 novembre au 5 décembre une série de manifestations articulant entre eux les différents thèmes de la Marche et permettant à leurs acteurs de se rencontrer En journée ou en fin d’après midi, les marches feront des étapes dans différents lieux de lutte à l’invitation des collectifs concernés, d’intersyndicales d’entreprise, d’associations.

Déjà, nous vous invitons à nous rejoindre

Le vendredi 20 novembre : un meeting/débat à la bourse du travail à 18 h

Le samedi 05 décembre : grande manifestation