Elle a voulu s’inscrire en deuxième année afin de terminer son diplôme. Elle s’est vue refuser son inscription pour 2014/ 2015 au motif qu’elle n’était pas en possession d’un passeport visa D - mention étudiante. L’université oubliant ou ne tenant pas compte qu’elle avait déjà été inscrite et qu’au vu de ses résultats, elle pouvait absolument entamer une deuxième année.

L’université a oublié qu’en France, elle n’est pas une annexe de la police, ni de la Préfecture. Seuls les critères d’inscriptions conditionnent sa présence à l’université.

La Préfecture refuse de répondre positivement à sa demande de carte de séjour et lui enjoint de quitter le territoire au motif qu’elle n’est pas inscrite à l’université. En conséquence elle ne peut poursuivre et terminer ce qu’elle a entrepris. Convoquée au Tribunal Administratif le mercredi 3 décembre elle doit recevoir cette semaine le délibéré du Tribunal.

Nous ne comprenons pas la décision et de l’université et de la Préfecture, Qu’est-ce qui empêche Amina de rester avec sa famille à Givors et de continuer son cursus universitaire ? Cette situation ne peut rester sans solution. Amina et sa famille restent “prisonnières” de décisions administratives entre l’université et la Préfecture où chacun campe sur sa position où chacun se renvoie la responsabilité.

Voilà une situation où pourrait se faire la “simplification administrative” et non l’aléatoire et la mauvaise foi administratifs.

Il est possible de sortir de cette situation et lui permettre de poursuivre sa formation universitaire. Pour cela il faudrait que l’université reconnaisse ses confusions et lui accorde son inscription. Il serait alors possible de faire une demande de titre de séjour auprès de la Préfecture pour élément nouveau dans son dossier.

Les ami(e)s de Ghizlene et sa famille ont entamé une action pour l’inscription à l’université et la régularisation de Ghizlene :

Devant cette situation d’urgence nous appelons à cette conférence de presse pour faire connaître la situation de cette jeune étudiante et le fait que se joue par là même l’avenir de cette jeune femme et de sa famille. Son expulsion aurait pour conséquence de disloquer cette famille vivant tranquillement et sans problèmes.

Nous pensons que notre démarche n’a rien d’excessive mais simplement une demande de justice et d’égalité de traitement.

Nous tenons à signaler que la famille a rencontré des élu(e)s de Givors, avec ses ami(e)s, ont contacté des étudiants, des professeurs, des associations, les syndicats étudiants et de professeur pour que chacun intervienne à son niveau auprès du Président de l’Université et de la Préfecture.

Nous avons décidé :

Après avoir sollicité par lettre le Président de l’université Lyon 2 Bron pour son inscription . L’université a été rencontrée le mercredi 3 décembre devant le bureau de la présidence par deux personnes. La secrétaire du Président s’était engagée à envoyer à Ghizlene un courrier ou mèl pour l’établissement de son dossier d’inscription.

Après relance et appels téléphoniques, l’université ne tient pas ses engagements.

Devant ce silence, nous fixerons nous-mêmes un rendez-vous. L’université sera prévenue par lettre recommandée. Ce rendez-vous sera accompagné d’un appel public à venir soutenir Ghizlene.

Nous nous adressons à la Préfecture pour qu’elle reconsidère sa position et puisse lui accorder pour cette année universitaire des papiers.

Nous avons sollicité la mairie de Givors pour qu’elle intervienne en sa faveur et parraine Ghizlene. Un courrier a été porté à la connaissance de M. le Maire, Martial Passi, pour qu’il organise un parrainage républicain - un élu a déjà donné son accord de parrainage.

Nous avons organisé un premier rassemblement sur le marché pour faire connaître aux habitants de Givors ce dimanche 21 décembre.

Nous avons fait signer un cahier-pétition - qui sera disponible à l’entrée de la mairie,
Nous organisons les réunions des ami(e)s les mardis soir à 17h30 au local de l’APCA

La famille est en règle, les enfants sont scolarisé, les parents, universitaires travaillent. Son expulsion aurait pour conséquence de disloquer cette famille qui vit ici.

Notre démarche n’a rien d’excessive, elle est simplement une demande de justice et d’égalité de traitement.

Les ami(e)s de Ghizlene et de sa famille pour les papiers et son inscription à l’université - Givors le 16 décembre 2014