Nous sommes vos enfants, même avec nos cagoules !
Nous rêvons, nous aimons, nous créons !
Ne tuez pas nos rêves, nous voulons tout, maintenant !
Souvenez-vous ! Vous étiez jeunes aussi. Vous avez fait votre révolte. Maintenant vous chassez l’argent, vous n’êtes intéressés que par les vitrines de la consommation.
Mais le pire....C’est que vous avez oublié.
Arrêtez de vivre vos fausses vies – Arrêtez de courber l’échine – de baisser vos frocs – D’attendre de crever.
Rêvez ! Créez ! Imaginez-vous ! Tombez amoureux !
Ce sont les mots des ami-e-s d’Alexis, l’enfant assassiné par la brutalité d’un système soutenu par notre immobilisme, mais surtout par nos peurs. Il a fallu attendre la mort d’un enfant pour donner une claque sévère à ce système d’exploitation avec ou sans papiers, de manipulation, de narcotrafic et de corruption.
Deux ans avant la jeunesse grecque se révoltait dans la rue. Aujourd’hui ce sont leurs parents qui se trouvent dans l’impasse en voyant leurs salaires misérables sous l’attaque de la bourgeoisie internationale.
C’est le moment pour eux de revendiquer, de lutter, de briser leur télé et d’arrêter de voir leurs vies en sous-titres.
C’est le moment pour tous les travaill-euses-eurs de l’Europe de dire « ça suffit ! » Cette agression ne va pas s’arrêter aux frontières grecques. Elle va toucher tous les droits des travaill-euses-eurs, droits acquis après de nombreuses et importantes luttes.
C’est le moment de prouver que des paroles comme l’amour, l’égalité, la fraternité, la solidarité ne sont pas mortes, malgré la persistance des médias, des politiciens de la consommation et de la manipulation.
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