A la sortie, comme on ne leur avait pas donné de reçu alors que certains documents originaux étaient restés dans le bureau, ils sont retournés à la préfecture pour les demander. Longue attente, puis arrivée de quatre policiers à qui on demande d’emmener le jeune homme. (Il était sous le coup d’un APRF et Bernadette ne le savait pas...) Le chef du service des étrangers demande à Bernadette d’entrer dans son bureau pour qu’il lui donne des explications. Mais elle dit qu’elle préfère accompagner le jeune homme. Ce qu’elle fait.
Devant la préfecture, les policiers, très excités, décident de passer les menottes au garçon, le jettent à terre pour le faire malgré ses protestations. Bernadette proteste aussi et les policiers la menottent également sans ménagement, pendant qu’elle s’adresse aux passants (il était midi), se fait connaitre et leur demande de prévenir Le Progrès, dont les bureaux sont à deux pas. Les voilà emmenés au commissariat derrière le théatre. Le jeune homme lui a transmis des papiers qu’elle préfère garder. On lui énumere les délits qu’elle est censée avoir commis, et on lui dit que tout cela est de sa faute, qu’il ne faut pas se mêler de tout ca. Mais elle est relachée au bout de deux heures. Le jeune marocain est resté, lui. Va-t-il être envoyé au centre de rétention ? On peut le craindre...
En effet, le jeune marocain Issam est au centre de rétention de Saint Exupéry depuis hier soir...
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