Roland poursuit sa grève de la faim entamée le 24 décembre, et il a interdit, par une lettre à ses médecins, de le perfuser ou de l’alimenter de force. Le médecin contacté par l’AFP a jugé son état « inquiétant ».
Si Roland Veuillet avait été fonctionnaire territorial, l’avis du Conseil Supérieur de la Fonction Publique aurait été obligatoirement appliqué, et la sanction injuste dont Roland Veuillet est victime depuis 2003 aurait été annulée.
Comment expliquer le refus du ministère de diligenter une enquête administrative, sinon par sa volonté de protéger une hiérarchie qui a manifestement agi en dehors des lois ?
Le comité de soutien tient Gilles de Robien pour personnellement responsable des risques qui pèsent, plus que jamais, sur la vie de Roland Veuillet.
Il invite toutes les personnes attachées au respect des droits humains à écrire à Chirac et Villepin. Procédure sur le site du comité de soutien
Communiqué Fédération des syndicats SUD éducation
Samedi 10 février 2007 – 16h00
Roland Veuillet vient d’être hospitalisé en urgence.
Connaissant sa force de volonté et sa détermination, nous savons que cela signifie que son état est grave.
Il nous informe qu’il continue sa grève de la faim : il a rédigé une lettre précisant que, même hospitalisé et inconscient, il refuse d’être alimenté par perfusions.
Depuis jeudi dernier, nous n’avons eu AUCUN CONTACT avec le ministère de l’éducation nationale.
AUCUNE PROPOSITION CONCRETE NE NOUS A ETE COMMUNIQUEE.
La seule expression du ministère à ce sujet fut le communiqué assassin et mensonger diffusé par de Robien mercredi 7 février
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