Roland Veuillet, hospitalisé d’urgence - On va pas le laisser crever comme ça ! Faisons pression sur le gouvernement...

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Malgré son hospitalisation, Roland Veuillet poursuit sa grève la faim (c’est le 51e jour). Le comité de soutien maintient le rassemblement prévu lundi 12 février à 14h devant le Tribunal Administratif de Lyon (184, rue Duguesclin). En présence, en particulier, de Monseigneur Gaillot, nous débaptiserons la rue, qui deviendra « rue des libertés syndicales ».

En fin de matinée du mercredi 14 février, Roland Veuillet en grève de la faim depuis 53 jours et hospitalisé depuis le 10 février, a été interné à l’hôpital psychiatrique du Vinatier à Bron. L’ordre en a été donné par le préfet. Ce sont des mesures de pays totalitaire !

Le gouvernement doit céder !

Justice pour Roland !

Roland poursuit sa grève de la faim entamée le 24 décembre, et il a interdit, par une lettre à ses médecins, de le perfuser ou de l’alimenter de force. Le médecin contacté par l’AFP a jugé son état « inquiétant ».

Si Roland Veuillet avait été fonctionnaire territorial, l’avis du Conseil Supérieur de la Fonction Publique aurait été obligatoirement appliqué, et la sanction injuste dont Roland Veuillet est victime depuis 2003 aurait été annulée.

Comment expliquer le refus du ministère de diligenter une enquête administrative, sinon par sa volonté de protéger une hiérarchie qui a manifestement agi en dehors des lois ?

Le comité de soutien tient Gilles de Robien pour personnellement responsable des risques qui pèsent, plus que jamais, sur la vie de Roland Veuillet.

Il invite toutes les personnes attachées au respect des droits humains à écrire à Chirac et Villepin. Procédure sur le site du comité de soutien

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Banderole en soutien à Roland Veuillet samedi aux Terreaux


Communiqué Fédération des syndicats SUD éducation

Samedi 10 février 2007 – 16h00

Roland Veuillet vient d’être hospitalisé en urgence.

Connaissant sa force de volonté et sa détermination, nous savons que cela signifie que son état est grave.

Il nous informe qu’il continue sa grève de la faim : il a rédigé une lettre précisant que, même hospitalisé et inconscient, il refuse d’être alimenté par perfusions.

Depuis jeudi dernier, nous n’avons eu AUCUN CONTACT avec le ministère de l’éducation nationale.

AUCUNE PROPOSITION CONCRETE NE NOUS A ETE COMMUNIQUEE.

La seule expression du ministère à ce sujet fut le communiqué assassin et mensonger diffusé par de Robien mercredi 7 février

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  • Le 19 février 2010 à 21:44, par françoise mansour

    Personnellement, en tant qu’enseignante, jamais je n’ai favorisé les gosses de riches, ce qui m’a valu bien des ennuis avec les fédérations de parents d’élèves ,et les parents de classes favorisées.Faire comprendre aux gosses de pauvres qu’ils sont bêtes vraiment ?Vous en connaissez beaucoup des profs comme ça ?Ce sont tous des gosses de riches alors ?Quelle vision simpliste !
    Moi, c’est cet article qui m’étonne...Les matons, alliance et les connards de profs au même niveau, si j’ai bien compris.
    Une enseignante surprise !

    françoise mansour(pseudo)

  • Le 1er mars 2007 à 12:11

    Bonjour,
    Je m’appelle Lorenzo, j’ai 39 ans.
    Après un certain nombre d’années en poste comme enseignant contractuel de l’Éducation nationale, je suis aujourd’hui au Rmi et en reconversion.
    Je suis solidaire avec Roland Veuillet. Son combat est juste. Courage à vous.
    Sa situation est emblématique de cette violence d’Etat qui s’exerce à l’égard des citoyens contestataires de tous horizons et qui se fait chaque jour un peu plus pressante dans ce pays. Elle est emblématique aussi d’un système au bout du rouleau.
    Selon moi, l’Éducation nationale est devenue une machine aveugle à elle-même et collectivement, les profs ont une immense responsabilité dans ce phénomène. Entre ceux qui en ont croqué pendant les années fastes et qui partent aujourd’hui à la retraite fringants et cossus avec la carte d’ATTAC dans le larfeuille et les autres, gratin petit bourgeois à peine débarqué, certifiés et agrégés encore plus sûrs d’appartenir aux fonctionnaires élus tant les places aux concours s’évanouissent, la place est mince.
    Contrairement au principe républicain d’égalité claironné par l’Education Nale qui relève du phantasme et du mensonge, tant les inégalités sont criantes dans ce pays, ce grand corps d’État malade produit aujourd’hui plus d’inégalités et d’injustices que jamais. Et contrairement à ce que véhicule le matraquage médiatique autour des cités qui ne sert qu’à exacerber les peurs et à diviser les Français pour mieux régner, ce ne sont pas les jeunes des quartiers qui en font seuls les frais, mais tous les enfants de l’école publique : moins de philo, moins de musique, moins d’art plastiques, moins de temps, moins de passion..., inadaptation à l’époque, méconnaissance du monde du travail, reproduction de la culture dominante...
    Rien ne sert de pousser des cris d’orfraie auxquels nous ont habitués les enseignants d’état et leurs chefs, la dure réalité est là malheureusement et le privé qui jubile, connaît un succès grandissant.

  • Le 18 février 2007 à 18:53, par Laetitia

    Bonjour,

    c’est vrai ce que vous dites. Complètement, en ce qui concerne le système en place, ce vers quoi il faut mener les enfants (soumission à l’autorité , ne pas trop penser ...voir maintenant les ficher dès 3 ans). Pas tout à fait en ce qui concerne les enseignants, d’ hier (si j’en crois quelques rencontres que j’ai eu la chance de faire enfant ) et d’aujourd’hui.
    Moi-même, aujourd’hui, je suis enseignante, tout à fait consciente du système mis en place. Mais je suis dans la place et j’espère bien de là où je suis, changer les choses, un tant soit peu ... j’espère bien donner foi aux enfants en eux, en ce qu’ils peuvent faire, en leur manière de comprendre et sentir le monde ...j’espère qu’ils ne se résigneront pas. J’espère leur apprendre à penser...
    Et heureusement, je ne suis pas la seule.
    C’est comme partout, en fait. Il y a de tout, chez les enseignants .... et le système enferme aussi d’ailleurs les enseignants, comme les enfants. Gare à ceux qui veulent le dénoncer ou ne pas jouer le jeu. Mais justement, ceux-là, il faut les aider. Non ?

  • Le 15 février 2007 à 15:03

    bonjour,

    je viens d’appeler, le ministère de l’education, et appris par la standardiste que je n’étais que la 2e personne à le faire !
    Saturons les lignes de l’education nationale au sujet de Rolland Veuillet !
    Ministère de l’Education Nationale
    110 r Grenelle 75007 PARIS
    01 55 55 10 10

  • Le 14 février 2007 à 16:36, par vale

    Dans cet article écrit avec une vision de jeunesse, je retrouve des arguments qui pourraient être en faveur de ce qui est exprimé.
    Voilà plusieurs décennies que j’ai pu vis-à-vis de certains professeurs ou même de l’enseignement avoir ce même état d’âme.

    Seulement, en ce moment, ce n’est pas le problème.

    C’est le souci pour un homme qui défend âprement sa cause et toute cause humaine est défendable.

    Je trouve plutôt triste que l’on profite qu’il est solitaire dans son action et aujourd’hui suffisamment amoindri, pour qu’on le range dans la zone des fous le privant de son droit de clamer une injustice.

    En permettant qu’on lui retire ce droit, c’est à nous qu’on enlève ce droit.

    Et cela peut aider à croire que seule la violence peut se faire entendre.
    Pour ma part, c’est le reproche que je formule aux personnes en place, car ils justifient ainsi, parfois, l’approche des chemins vaseux.

    Et ne se retrouve-t-on pas dans la même configuration qu’il est reproché aux profs !!

    Alors même si on peut tergiverser sur le cas, il est préférable de voir plus loin que le bout de son petit nez !

    Il serait plus approprié de reconnaître le fondement de la valeur des opinions non pas à la quantité, mais au poids de ce qui veut être dit ?
    Et qu’un individu seul avec la foi en une injustice vécue vaut bien une armée qui se bat souvent sans savoir pourquoi !

  • Le 14 février 2007 à 16:12

    Pour toi qui n’en finiras jamais avec l’éducation (ils sont des miliers a descendre pour te satisfaire), le préfet a tranché entre la peine de mort et la psychiatrie ...
    Sur le pouvoir de l’éducation, il y a certainement à débattre, utiliser un temps comme celui que vit cet homme pour balancer ce genre de réflexion est des plus douteux ...

  • Le 14 février 2007 à 14:31

    Pour moi qui n’en ai toujours pas fini avec l’education, le soutien a un chef pion ne me choque pas. Ou du moins, pas plus que la conviction que partagent les vieux de pouvoir legitimement parler de l’education a la place des principaux interessés.
    Toute societé agiste, et toute societé est necessairement agiste ou amputée, suppose l’education. Et celle ci est imputable a tous les representants de la classe d’age au pouvoir. Que ce pouvoir soit politique, patriarcal, economique, ou autre.

  • Le 14 février 2007 à 09:48

    alors en voir crever ça va te réconsilier avec la vie !!

    qui à laissé ce putain de message passé ici, à ce moment précis ou un mec est quasi entre la vie et la mort !!?

  • Le 13 février 2007 à 09:45

    Parfois, ça me fait bizarre, tout ce soutien à des profs... Ces gens m’ont assez gravement pourri une bonne quinzaine d’années de ma vie, m’ont inculqué la soumission et la peur de l’autorité au point qu’à bientôt quarante ans, je n’en ai toujours pas fini avec les domages causés. Leur rôle dans l’organisation social est le même que celui des flics, sauf qu’illes agissent en amont. Mais eux et elles contribuent bien à cimenter la machine, à reproduire une société de classe, à faire comprendre aux gosses de pauvres qu’ils sont trop bêtes pour faire quelque chose, et aux gosses de riches qu’il faudra se battre et être cruels pour tenir leur place.
    Bon, je ne vais pas me laisser aller à en tartiner des pages, mais vraiment, ça me pose question de voir ce soutien ici, comme si rebellyon soutenait une grève de matons, ou une action du syndicat Aliance.

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