L’emploi du terme de mépris dans un récent article était trop faible ! Hier en fin de matinée, Roland Veuillet a été interné après qu’un psychiatre l’ait examiné, le préfet exigeant son internement d’office. Il semble que le ministère veuille employer la manière forte. Seulement pour interner une personne contre son gré, il est nécessaire qu’un deuxème psychiatre valide le diagnostic de son confrère, ce qui ne fut pas le cas. Le deuxième psychiatre qui a examiné Roland Veuillet l’a jugé parfaitement et logiquement sain d’esprit.

La répression s’est également abattue à Marseille où les soixante personnes qui campaient devant l’inspection académique ont été délogées par la police jeudi après plusieurs jours de provocation (les manifestants rapportent avoir été insultés par la police : le doux nom de « tarlouze » étant prononcé par la police. Devant le caractère pueril de l’insulte, nous serions tentés de rétorquer : c’est celui qui dit qui y est !).

Enfin, la camionette dans laquelle logeait Roland depuis le début du mois de janvier a été emmenée à la fourrière ! Un internement, une mise en fourrière et l’évacuation du campement du comité de soutien de Roland Veuillet à Marseille. Non content de laisser crever un homme dans l’indignité et le déshonneur, de Robien sort l’artillerie lourde ! Les banderoles posait la question : de Robien assassin ?
Peut-être faudrait-il songer à employer un terme plus approprié : bourreau ? Tyran ?

Rassemblement vendredi 16 février à 14 heures devant la préfecture du Rhône.