Parce que je refuse d’être considérée comme une part de capital humain à gérer, potentiellement dangereuse, je ne veux pas faire partie de multiples fichiers !
Parce que je vis de la richesse des rapports sociaux, je ne veux pas être « identifiée » par des machines qui nous éloignent de tout contact humain !
Parce que, par dessus tout, je redoute les dérives totalitaires des systèmes de pouvoir, je refuse d’être un rouage de la constitution d’outils de gestion des populations terriblement efficaces !
Retrouvons nous le lundi 31 mars, à 15h, pour confronter nos ressentis face à cette instrumentalisation de l’art. Au café De l’autre Côté du Pont, 25 Cours Gambetta, Lyon 3°.
La banalisation des technologies de contrôle et de surveillance ne passera pas par moi. L’art ne doit pas être un média qui permette son acceptation au mépris de l’autodétermination des individus et des libertés individuelles et collectives.
Sous couvert de sécurité, on est de plus en plus souvent confrontéEs à des machines « high-tech » censées nous reconnaître, nous identifier, dans notre individualité propre. Mais à quel prix ?
Le Gixel, (Groupement des industriels de la Filière Electronique et Numérique), a publié en 2004 son "Livre Bleu", livre de recommandations au gouvernement. En voici un extrait :
la sécurité est très souvent vécue dans nos sociétés démocratiques comme une atteinte aux libertés individuelles, il faut donc faire accepter par la population les technologies utilisées et parmi celles-ci la biométrie, la vidéosurveillance et les contrôles. Plusieurs méthodes devront être développées par les pouvoirs publics et les industriels pour faire accepter la biométrie. Elles devront être accompagnées d’un effort de convivialité par une reconnaissance de la personne et par l’apport de fonctionnalités attrayantes."
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