Situation actuelle des inculpés et de la solidarité
1) Comment l’état traite les dangereux « terroristes anarcho- autonomes »incarcérés
"Depuis un mois, à la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis, la nuit,
toutes les deux heures, la lumière s’allume dans la cellule d’Ydlune Lévy,
présumée d’« ultragauche » saboteuse de caténaires SNCF. (...) Officiellement,
c’est "pour la protéger d’elle-même. En réalité, comme le concèdent des
juges en privé, il s’agit d’abord d’« attendrir la viande » de cette
« dangereuse terroriste » promue par MAM ennemi public n°1 avec son compagnon Julien C.(...)". (extrait du Canard Enchaîné du mercredi 17 décembre 2008)
L’expression « attendrir la viande » est utilisée depuis toujours par les humanistes en bleu. Il s’agit d’en faire baver aux présumés coupables pour les pousser à coopérer.
2) Un dossier bidon, monté de toutes pièces pour justifier une répression préventive et la criminalisation d’à peu près tout
Toujours dans le « Canard enchaîné » cette déclaration d’un chef de la maison poulaga :
« A la question de Libération (11/12) »comment s’expriment
leurs velléités terroristes ?", le contrôleur général Christian Chaboud,
responsable de la lutte antiterroriste, a répondu : "De par leur attitude et
leur mode de vie.« »
3) Acharnement judiciaire : les raminagrobis du parquet refusent la libération de Julien Coupat
(source AFP)
« Un juge s’est prononcé vendredi pour la remise en liberté de Julien Coupat, chef présumé d’un groupe à l’origine des dégradations contre des lignes TGV, qui reste cependant incarcéré en raison d’un appel du parquet, a-t-on appris de sources judiciaires. »
Ce « référé-détention » devrait être examiné mardi 23 décembre. L’avocate de Julien, Irène Terrel dénonce cette « procédure exceptionnelle qui n’a pas lieu d’être ».
4) Agir ensemble face à la répression et l’oppression de l’état
Plus de 30 collectifs se sont créés en France mais aussi en Russie, Belgique, Etats-Unis, Espagne...
Une campagne de solidarité avec les inculpés et d’agitation contre les lois antiterroristes se déroulera entre le 15 et le 25 janvier en préparation d’une manifestation nationale à Paris le samedi 31 janvier.
Les objectifs sont les suivants :
« faire ressurgir la question, afin que soit requalifiées les charges qui pèsent sur nos camarades, et que sortent ceux qui sont encore en prison. Il faut que cette opération de com’ du ministère de l’intérieur se retourne et devienne une première et cuisante défaite pour ceux qui voudraient criminaliser l’action politique.... si ces événements permettent de récolter de l’argent pour le comité de soutien, nous en avons besoin. »
(extrait du texte d’appel du comité de Tarnac)
5) Que faire ? (comme disait l’autre, le populiste russe pas le papa à Staline)
A Lyon, comme ailleurs nous sommes motivés pour apporter notre pierre à la solidarité et faire libérer les inculpés.
Pour cela nous vous appelons à venir nombreux et nombreuses à la réunion de mardi 23 décembre : il y a du boulot et il y a à peine plus d’un mois pour organiser le concert, la manif et le débat public prévus.
Contacter le collectif de Lyon : solidaritelyontarnac@riseup.net
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