Suite à la fermeture le 8 juillet du site de l’entreprise SANMINA à Villefontaine (38) les 16 salariés de l’entreprise Penauille intervenant en sous-traitance pour le nettoyage et le traitement des déchets vont se retrouver sans activité. Alors que SANMINA s’est préoccupé du devenir de ses salariés et aurait même proposé à l’entreprise Penauille d’intégrer ses salariés dans son plan de licenciement, les responsables de Penauille restaient dans un mutisme le plus complet : pas de réponse aux questions des salariés, pas de réponse aux courriers de la CNT, pas de réponse écrite à l’Inspection du travail alertée par les salariés.
Face au risque d’être licenciés dans le mépris le plus total et sans respect du droit du travail les 16 salariés ont décidé de s’organiser au sein de la CNT.
- Vous pouvez toujours et plus que jamais adresser un mot de soutien (voir lettre type ci-dessous et en pièce jointe) envers les salarié-es menacé-es à la direction de Penauille par :
fax : 04 72 79 56 21
mél : Luc.magotte@penauille.com
- D’ores et déjà une solidarité financière est organisée : vous pouvez envoyer votre soutien à CNT Interco 44, rue Burdeau 69001 Lyon (chèque à l’ordre de CNT Interco 69 avec mention au dos Penauille).
Au directeur de l’entreprise Penauille Polyservice
Mr Magotte,
Le 8 juillet l’entreprise SANMINA arrête sa production sur son site de Villefontaine (38), dont vous êtes le sous-traitant pour le nettoyage et le traitement des déchets. À ce jour vos 16 salariés travaillant sur ce site n’ont toujours pas été informés sur leur devenir. Huit d’entre eux vont se retrouver sans activité à partir du 8 juillet et les huit autres subiront le même sort un peu plus tard.
Cette situation est inacceptable et le mutisme de votre part est irresponsable.
Je soutiens donc les salariés de Penauille dans leur action pour obtenir justice, ainsi que dans leurs revendications :
Mise en place d’un plan de licenciement économique,
prime de 30 000 € par personne,
Indémnité pour préjudice moral
1 mois de salaire par année d’ancienneté,
les congés payés dûs,
salaire du mois en cours,
départ en préretraite pour ceux qui ont le droit,
10% du contrat dû au passage aux 35h,
départ en préretraite pour les personnes qui le souhaite,
200 euros par jour d’indémnité de retard sur les salaires,
mise en place d’un plan de reclassement.
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