Le capitalisme n’est pas une fatalité.
Aujourd’hui, il est de plus en plus difficile aux tenants du capitalisme de trouver quelqu’un pour défendre les vertus de ce système, même parmi ceux qui l’ont prôné et renforcé depuis un demi- siècle. Il est évident que le capitalisme ne répond pas aux besoins sociaux et démocratiques de la population.
Parmi les exemples les plus criants, 1 humain sur 3 ne mange pas à sa faim alors que nous produisons de quoi nourrir tout le monde ; dans nos villes, des familles entières sont jetées à la rue alors que des milliers de logements sont vides... et pourtant, jamais les richesses créées n’ont été aussi nombreuses. En plus de ne pas répondre aux besoins vitaux d’une grande partie de la population mondiale, la logique capitaliste tentant de produire toujours plus au moindre coût, est directement responsable de la
dégradation de notre planète.
Ce système n’a jamais pris en compte les aspirations des populations, qu’il soit jumelé aux plus infâmes dictatures ou aux « démocraties » parlementaires. Toutes nos libertés et améliorations de nos conditions de vie n’ont été arrachées aux gouvernants que par des luttes acharnées.
Les anarchistes pensent qu’il est dans la nature du couple État-économie- de-marché de permettre à une poignée de concentrer richesses et pouvoir, réduisant le reste de la population, c’est à dire nous, à l’état de population dangereuse à surveiller de près, quand elle ne sert pas de chair à canon ou de main d’œuvre corvéable.
Un autre futur est possible !
S’il est vain, voire dangereux de proposer un modèle « clé
en main », nous ne sommes pas sans idées sur les contours de la
société que nous voulons construire. L’objectif de l’organisation sociale anarchiste est d’assurer l’émancipation des individus qui la composent.
Cela passe premièrement par le fait d’assurer l’accès à toutes et tous aux besoins essentiels (nourriture, logement), aux moyens d’échange, de communication et de transport ainsi qu’à une éducation culturelle, sociale et scientifique. Outre participer au bien-être, ceci permet de donner à chacune et à chacun les moyens matériels et intellectuels de participer à la vie sociale. Si la société libertaire donne la part belle à la liberté et à l’autonomie des individus, elle n’est pas comme on la caricature souvent une société sans règles. Au contraire, nous pensons que les règles dont se dote un ensemble d’individus sont d’autant mieux suivies qu’elles sont justes et donc débattues et décidées collectivement.
Ceci ne peut se faire que si chacun peut participer également et directement aux prises de décision. C’est ce que l’on appelle la démocratie directe. La première condition de celle-ci est que chacun bénéficie à part égale de la société. C’est pourquoi nous revendiquons l’égalité économique et sociale. De plus, si nous voulons pouvoir prendre des décisions collectives sur la façon dont on produit et on répartit les
richesses, il faut que les structures de production et de distribution soient sous le contrôle de la population.
Quand nous nous battons, dans les luttes sociales ou pour gagner de nouvelles libertés collectives et individuelles, c’est bien vers ce projet
communiste libertaire, sans classes sociales ni État que nous sommes
tourné-e-s.
Les groupes lyonnais de la CGA
c/o Librairie La plume noire, 19 rue Pierre Blanc, 69001 Lyon.
Tel 04 72 00 94 10
Permanences du Mercredi au Vendredi de 17h à 19h, le Samedi de 15h à 19h.
Le café libertaire est ouvert, à la même adresse, tous les Vendredis soirs de 21h à 01h, entrée par l’allée.
Emission de Radio “idée noire” tous les mercredis de 20h à 21h sur le 102.2 de Radio Canut.
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