Le ministère de la Justice sur le banc des accusés. Dans une lettre ouverte au Premier ministre parue dans Le Parisien ce jeudi, le groupe Elektron, spécialisé dans les écoutes judiciaires, assure que l’administration refuse de lui régler la somme de huit millions d’euros au titre de ses prestations.

Un certain malaise nous a vite envahis, après le choc déclenché par la violence déconcertante des meurtres commis durant la séquence historique Charlie Hebdo. Un malaise au sein même de l’élan de mobilisation inédit. Lorsque le MEDEF fait une minute de silence pour la liberté, lorsque Vinci écrit sur ses Autoroutes « Je suis Charlie », lorsque l’industrie du football chante en masse la Marseillaise, lorsque la police nous demande de faire alliance, lorsque Notre-Dame-de-Paris offre une messe, il y a bien quelque chose qui cloche.

Quelques dits sur l’événement de janvier 2015 à Paris en supplément de la revue Temps Critiques.