La manifestation, partie sur les coups de 15h de la place Bellecour, a rejoint le Vieux Lyon et la place Saint Jean, lieu connu pour sa fréquentation par les nazillons et par le fait que s’y est produit une des dernières attaques attribuées aux fascistes.
Sur place, entre les drapeaux noirs, ceux de la CNT et des autres organisations et les banderoles antifasciste, une prise de parole a eu lieu, afin de rappeler les dernières exactions de l’extrême-droite lyonnaise et la nécessité du combat antifasciste. Les slogans rappelant que « le fascisme c’est la gangrène, on l’élimine ou on en crève » ou la nécessité de la lutte sociale face à l’état et aux fascistes, ainsi que la solidarité avec les sans-papiers et les travailleurs immigrés, ont fusé pendant plusieurs minutes.
Le cortège, divers tout autant que déterminé, des militantEs du Pink Bloc à celles et ceux du groupe antifasciste radical Les Voraces présents en nombre et masqués comme une partie du cortège, a ensuite repris les quais de Saône en direction de Saint-Paul entre fumigènes et slogans antifascistes. Arrivés à proximité de la place Saint-Paul et du pont menant à l’Hôtel de Ville, le service d’ordre de la manif, alerté de la présence de quelques nervis fascistes cachés derrière des gardes mobiles, a formé un bloc pour y faire face, de même qu’un grand nombre de manifestantEs.
La petite quarantaine de fachos, hools de Gerland et identitaires, s’époumonaient à brailler « bleu blanc rouge, la france aux français », rapidement couverts par les slogans des manifestants : « alerta alerta antifascista » « No pasaran » et autres « antifa ».
Les mobiles, après avoir fait un double rang entre les nombreux manifestants et le petit groupe de fachos, ont fini par faire reculer de quelques centaines de mètres les fafs, après que de nombreux projectiles divers soient tombés indifféremment sur les flics et les fachos.
Au bout de quelques minutes, les manifestants abandonnent les fachos à leurs cris réactionnaires et poursuivent la manifestation en direction des Terreaux, puis des Cordeliers, où a eu lieu une dernière prise de parole avant la dispersion de la manifestation.
Face aux exactions violentes de quelques nervis d’extrême-droite, les manifestants ont répondu par l’affirmation politique et populaire d’un antifascisme sans concession.
Aujourd’hui comme hier :
Pas de fachos dans les quartiers,
Pas de quartier pour les fachos !
No Pasaran !
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