Suite aux attentats du 13 novembre 2015, le gouvernement a instauré l’état d’urgence par un vote quasi unanime à l’assemblée. En prenant le prétexte de la lutte contre le terrorisme, ils ont instauré un état d’exception. Mais contrairement à ce que le gouvernement et les médias nous racontent, l’état d’urgence n’a absolument pas pour objectif la lutte contre le terrorisme.
Pour maintenir la position dominante et la compétitivité de la France à l’échelle internationale, celle-ci adopte une attitude belliciste et hégémonique. Vente d’armes, interventions armées à l’étranger, bombardements massifs... Ces politiques intérieures et extérieures sont sans doute en grande partie responsables des attentats meurtriers que nous avons subis l’année dernière. Cette union nationale que l’on veut nous imposer n’a d’autre effet que de générer un climat nationaliste. Ce climat conduit à la stigmatisation d’une partie de la population, par la constitution d’un ennemi intérieur. Sont frappées en premier lieu les populations musulman-es, ou considéré-es comme telles.
Revendiquer seulement la fin de l’état d’urgence est loin d’être suffisant. Défendre le « retour à la normale » d’un système qui fonce dans le mur, c’est valider une logique qui conduit tout droit à la catastrophe. Le contenu de cette catastrophe, nous le connaissons déjà. C’est l’exploitation, les interventions impérialistes, l’état policier…
Nous vous proposons de mettre en place un espace d’organisation à la base, pour toutes celles et ceux qui souhaitent se retrouver ensemble pour lutter. Une assemblée avec un fonctionnement horizontal, pour élaborer ensemble, pour débattre, pour construire notre solidarité de classe face à l’éparpillement et à la répression des luttes sociales. Une assemblée qui ne s’arrête pas à la contestation de l’état d’urgence au nom des libertés civiles. Une assemblée qui s’attaque plus largement à ce qui a permis la situation dans laquelle nous sommes : la continuité de l’exploitation, la gestion de la misère et de la pénurie.
Nous devons lutter, dès aujourd’hui, pour imposer :
La fin de l’état d’urgence
L’amnistie des inculpés du mouvement social
L’arrêt immédiat des interventions militaires et politiques françaises a l’étranger qui créent les conditions du développement du terrorisme.
Nous étions 1 500 samedi 7 février : ne nous arrêtons pas là ! Pour imposer la levée immédiate de l’état d’urgence et le retrait de son inscription dans la constitution nous devons être de plus en plus nombreux à nous mobiliser.
Rejoignez-nous !
Rendez-vous le 16 février à 18H30 à la maison de la Guillotière au 27, rue Bechevelin.
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