• C’est sous les huées que Galeshka Moravioff a fait son entrée vers 14h30 pour procéder aux entretiens préalables de licenciement de 7 personnes occupant les postes de contrôleurs, d’agents d’entretien et d’assistants de direction au sein des CNP Terreaux et Bellecour.

  

  

  

  

• Les salarié.es des CNP rappellent qu’une nouvelle fois la procédure n’a pas été respectée. En effet, les réunions de consultation des délégué.es du personnel n’ont jamais été menées à leur terme :
  • refus du PDG de répondre à l’intégralité des questions posées ;
  • interruption prématurée de la réunion de son fait ;
  • impossibilité d’établir un procès-verbal, les délégué.es n’ayant pu à ce jour émettre d’avis.

Malgré la suppression d’un tiers du personnel, aucune réorganisation n’est prévue. Qu’il s’agisse de la qualité d’accueil et d’information ou de la sécurité de chacun.e, l’absence de contrôleurs et contrôleuses laisserait les spectateurs et spectatrices livré.es à eux-même. En ce qui concerne les salarié.es restant.es, ils et elles se retrouveraient responsables de situations incontrôlables.

D’autre part, la disparition des agent.es d’entretien compromettrait sérieusement les conditions sanitaires des sites. Tout comme celle des assistant.es de direction mettrait en péril la réalisation hebdomadaire du programme et l’organisation d’avant-premières et de rencontres.

Quant au sort des employé.es du CNP Odéon, il sera certainement scellé lors d’une deuxième vague de licenciements, étant donné que Môssieur Moravioff ne semble pas le considérer comme un sujet d’actualité.

• Rappellons qu’un collectif de spectateurs a été créé avec les objectifs suivants :
  • dénoncer les atteintes au droit du travail et les licenciements dont sont victimes les salarié.es ;
  • soutenir les salarié.es dans leur lutte ;
  • dénoncer le danger d’une disparition de l’offre cinématographique représentée par les CNP ;
  • exiger le maintien en centre-ville d’un ensemble de salles et d’écrans dédié au cinéma d’art, d’essai et de recherche ;
  • garantir l’accès à un cinéma dont le succès commercial n’est jamais assuré