Communiqué de presse sur les évènements du 28 novembre au soir :
Le 28 novembre dans la nuit, le campus de Bron s’est trouvé encerclé par une dizaine de cars de CRS et des gendarmes mobiles. Ils ont procédé à une évacuation musclée des étudiants grévistes occupant le campus et contrôlé leur identité. 13 personnes ont été arrêtées, des militants du mouvement, totalement arbitrairement. Le but officiel de cette opération était d’arrêter les participants d’une action « supermarché gratuit » : le but réel, en fait, était de casser le mouvement de grève, d’évacuer l’université occupée par les grévistes, de criminaliser les étudiants opposés à la loi Pécresse.
Nous exigeons que cesse la campagne de dénigrement des étudiants grévistes, orchestrée notamment par la présidence de l’université dont nous rappelons qu’elle a commis des actes de vandalisme en détruisant des locaux associatifs et syndicaux il y a deux semaines – actes que la police a pu constater. Pour l’heure, les forces de l’ordre ne sont toujours pas intervenues contre ces hors la loi. Deux poids, deux mesures.
Nous exigeons, par ailleurs, la réouverture des campus fermés administrativement.
Le comité de grève de Lyon 2 et les organisations signataires [1], feront tout pour obtenir la libération de toutes les personnes, de tous les grévistes arrêtés. Les chefs d’inculpation sont, a priori, sans rapport avec la réalité des faits ; surtout, les arrestations ont été totalement arbitraires. Elles apporteront les éclairages nécessaires en temps utile.
Voté à l’assemblée générale de l’iep, jeudi 29 novembre
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