En 2007 à Copenhague, la police et le gouvernement ont fait évacuer puis détruire Ungdomshuset, bâtiment gagné par le mouvement anarchiste local en 1982. Cette injustice s’est heurtée à une des plus grosses vagues de manifestations et d’émeutes que le Danemark ait connu. Des actions de solidarité ont également été organisées dans le monde entier. Après des mois de lutte, la ville s’est résignée à donner aux activistes un nouveau lieu de taille équivalente.
S’il y a une chose à retenir de cette histoire, c’est que la lutte paye. C’est cette lutte qu’ont documenté une poignée d’activistes d’Ungdomshuset, désormais réalisateurs « professionels » de cinéma, dans un film intitulé 69 (d’après l’adresse du lieu, Jagtvej 69). Au Danemark, depuis sa sortie en novembre dernier, le film a remporté un succès dépassant toutes les attentes des réalisateurs, raflant plusieurs prix et étant acheté pour être projeté dans les cinémas d’un paquet de pays, ainsi que dans de nombreux festivals de cinéma de par le monde.
Malgré ce succès sortant du cadre anarchiste/ punk, l’équipe du film sait bien d’où elle vient, et a décidé de partir en tournée en Europe pendant 10 semaines au cours de l’année 2009 pour projeter le film dans les endroits et pour les gens qui ont soutenu le lieu lorsqu’il existait et quand il était en danger. Nous les accueillerons à Lyon le dimanche 8 mars, avec une projection du film sous-titré en français suivie d’un débat en présence de plusieurs membres de l’équipe dont le réalisateur Nikolaj Vijborg. On écoutera du punk danois aussi, tant qu’à faire.
Tout ça se passera à l’Atelier, 91 rue Montesquieu, Lyon 7e, métro Saxe-Gambetta, à 20h à prix libre pour défrayer les danois. En espérant vous y voir !
Bande-annonce sous-titrée en anglais
Site officiel du film, en danois
http://www.ungeren.dk/
Infos sur Ungdomshuset
>Rassemblement 15/05 devant la Mairie de Villeurbanne en soutien aux habitant.es du 46 rue Léon Blum
Depuis juin 2022, le Droit Au Logement 69 soutient les habitant.es du 46 rue Léon Blum à Villeurbanne et alerte la mairie sur l’état déplorable de leur immeuble et de leurs logements. Victimes de marchand.es de sommeil, les habitant.es se sentent abandonné.es par la mairie de Villeurbanne.
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