Suite à une première édition le 26 janvier, un « jour de colère » est organisé dans plusieurs villes de l’Etat français le week end du 5 et 6 avril. A cette occasion, une manifestation aura lieu le dimanche 6 avril à Lyon. Les organisateur.trice.s veulent présenter leur initiative comme étant un large rassemblement s’opposant au système.
Mais que se cache-t-il réellement derrière l’appellation « jour de colère » ?
« Dehors les juifs », « On n’entend plus chanter Clément Méric », « Mort aux pédés », « Travail, famille, patrie », ... Ces slogans, employés tout au long du parcours de la manifestation du précédent « jour de colère » à Paris, révèlent le fond de leur pensée fasciste.
Des groupuscules identitaires et nationalistes aux réseaux religieux réactionnaires (Civitas, Printemps Français,...), en passant par les antisémites dieudonnistes et les collectifs « anti-mariage gay » (Hommen, Antigones,...), le « jour de colère » rassemble la frange la plus réactionnaire de l’Etat français.
« Jour de colère » correspond à un vaste espace d’expression des fascistes et autres réactionnaires !
Contrairement à ce qu’ils/elles voudraient faire croire, leur colère n’est pas dirigée contre le système : ils et elles espèrent seulement préserver leurs intérêts de classe en renforçant le capitalisme, son appareil répressif et ses inégalités. Les militant.e.s du « jour de colère » ne souhaitent pas abattre le système capitaliste en place mais veulent lui donner une forme fasciste pour affermir leur domination.
Face à ce déferlement d’idées fascistes, nous ne pouvons rester indifférent.e.s !
Nous ne laisserons pas la rue aux réactionnaires qui nous oppriment, qui nous répriment, qui nous agressent, qui nous tuent !!
- Nous, militant.e.s antifascistes, refusons que les fachos paradent dans la rue et tentent de salir la mémoire de notre camarade Clément Méric, assassiné par un ultranationaliste le 5 juin 2013.
- Nous, militant.e.s antiracistes, refusons de rester passif.ve.s devant l’antisémitisme, l’islamophobie et la xénophobie proné.e.s par « jour de colère » et institutionnalisé.e.s par l’Etat.
- Nous, militant.e.s anti-patriarcat, combattons la violence hétéro-sexiste propagée à travers le « jour de colère » : société sexiste, hétéronormée, lesbophobe, transphobe, biEphobe, homophobe, société qui invisibilise les violences patriarcales parce qu’elle s’en sert,... STOP ! Nous refusons que ces idées apparaissent une fois de plus dans la rue !
[rouge]Nous, militant.e.s progressistes en lutte contre toutes les formes d’oppression et d’exploitation, appelons à un Rassemblement le dimanche 6 avril à 13h, Place de la République (2e) pour s’opposer aux fascistes et aux réactionnaires en tout genre ![/rouge]
Ne nous trompons pas de colère : riposte et solidarité populaire !
Unité antipatriarcale, antifasciste, anticapitaliste !
Fascistes, réac’, hors de nos rues !
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