« Compte tenu des incertitudes sur le nombre d’enseignements grévistes et des délais très courts pour organiser un service d’accueil, Villeurbanne ne sera pas en mesure de le mettre en place dans toutes les écoles ». (Le progrès du 23 novembre)

Ce communiqué n’est pas celui d’une ville UMP, non, non mais celle d’une municipalité gauche plurielle dans lequel se trouve des élus socialistes et des élus verts (au moins, je ne sais pas pour le PCF...).

Socialiste, il faut le dire vite. Le socialisme étant un projet de société supposant la socialisation des moyens de production, cela prête à rire.

La municipalité de Villeurbanne a souvent été considéré comme relativement exemplaire dans sa politique sociale. Du moins si l’on entend les quelques militants de gôche qui trainent ici ou là.

Casser une grève, c’est grave. Et c’est donc ce que la ville a fait ce 23 novembre. Deux groupes scolaires (Jean-Jaurès et Jean-Moulin - paix aient leurs âmes) on accueillis les enfants abandonnés à leur triste sort. L’accueil s’est fait à l’entrée du gymnase scolaire. (de 8 h 15 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30).

Comme ça, c’est sûr, les enseignants pourront faire un mois de grève "sans que personne ne s’en aperçoive". Et la démolition de l’éducation nationale (qui n’a rien de reluisant mais c’est mieux que les écoles privés) a de beaux jours devant elle.

En plus du caractère réactionnaire (voulu par la droite) de ce service minimum, le parti socialiste joue mal tactiquement puisque l’électorat enseignant leur est encore ( jusqu’à quand ?) acquis. Qu’ils se tirent une balle dans le pied puis une autre, on ira pas pleurer sur leur tombe. Et qu’ils changent de nom, vite...

Quant aux verts, c’est plus aux algues bureaucratiques qu’à la sauvegarde de la planète que je pense en voyant leurs gueules.

Ptite saute d’humeur.

Vive la grève !