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• Le 13 novembre 2011 à 14:18, par commission-communication@lesindigneslyon.fr #

  « Lundi 7 novembre : expulsion de 14 rroms dont 8 enfants d’une maison située rue Pressensé à Villeurbanne. Les policiers ont fracassé la porte arrière à coups de béliers ! »

  _ Pour complément d’information, cette occupation était le fait d’un collectif de soutien composé en grande partie d’Indigné-e-s Lyonnais.

  “La police de la Préfecture a procédé illégalement à l’expulsion, ils ont refusé même de regarder les preuves que cette occupation (des lieux) durait depuis plus de 48h.

  Un plainte est en cour de préparation, notamment pour violation du domicile d’autrui par des membres de l’autorité publique dans l’exercice de leur fonction.
  (selon l’article 432-7 du code pénal, cela est passible de 2 ans d’emprisonnement et de 30000€ d’amende.).

  Ces familles expulsées sont depuis relogées dans un immeuble près des Terreaux, l’étape de l’huissier et de la police s’est cette fois-ci normalement déroulée.

  Nous tenons a signaler que les Indigné-e-s de Lyon ne se réduisent pas à leurs dénomination et ne passent pas l’entièreté de leur temps à s’indigner.

  Oui, des Logements sont vides et c’est inacceptable !”

  Commission Logement - Rroms - Lesindigneslyon.fr

• Le 10 novembre 2011 à 12:07, par rassemblement #

  Un toit pour tous, toute l’année !

  Sans logis, associations, salariés de l’urgence sociale, syndicats, collectifs locaux et institutions nationales se rassemblent pour dénoncer la non application des lois.
  Le code de l’action sociale affirme que toute personne qui en exprime le besoin doit pouvoir bénéficier d’un hébergement toute l’année. Les lois relatives au logement obligent l’Etat à fournir à tous ceux qui le demandent un logement. Pourtant, aujourd’hui près de 700 000 personnes sont privées de domicile personnel. Face à cette situation inhumaine pour tant d’hommes, de femmes et d’enfants, et en réponse au cynisme du gouvernement qui refuse de considérer la gravité et l’urgence de la situation, nous appelons à une mobilisation nationale.

  A lyon le jeudi 10 novembre à 18 h Place Carnot. Merci à chaque participant de se munir d’un carton.

  Nous demandons à ce que la loi soit respectée et notamment :
   Que toute personne sans abri puisse être accueillie toute l’année ;
   Que toute personne en ayant besoin puisse bénéficier d’un accompagnement social global ;
   Que la loi DALO qui oblige l’Etat à fournir à tous ceux qui le demandent un logement ou un hébergement soit respectée ;
   Que les logements et locaux vides soient mobilisés.

  Exigeons de l’Etat qu’il s’engage en faveur
  d’une réelle politique du logement,
  Un toit, c’est un droit

  Avec le soutien de CLASSES, udCFDT69, udCGT69, FNARS Rhône Alpes, Fondation Abbe Pierre Rhône Alpes, FSU 69, Ligue des Droits de l’Homme, Délégation Rhône Alpes Médecin du Monde, RESF Lyon, FCPE Lyon, Solidaires 69 et le Réseau des Professionnels de l’Urgence Sociale.

• Le 9 novembre 2011 à 22:18, par zora la rousse #

  Tant que mes propres collègues, syndicalistes, au boulot, seront divisé.e.s sur cette question (« faut-il ou non accepter »ces« roms ? »), et que celles.ceux qui ont des convictions anti-racistes n’oseront pas se l’ouvrir sur leurs lieux de travail dans leur propre section syndicale, pour que les tracts d’appels aux actions soient affichés, on n’arrivera à rien d’autre que cette alternative « s’indigner / tenter de faire autre chose mais quoi hormis se rassembler et s’opposer matériellement ? ».

  Au boulot, un simple envoi de courriel sur le soutien aux roms m’a révélé l’ampleur des dégats : une unique collègue, destinataire du courriel, m’explique, « m’avoue » (terrible ce mot !) son soutien aux roms, sa révolte contre ce qui leur est infligé. Et aussi, ajoute : « mais tu sais, si on affichait l’appel à la manif ici, y’aurait un rassemblement devant la direction ».
  Je lui demande d’expliciter : elle m’explicite. Rassemblement devant la direction pour s’insurger contre ces affiches, contre la présence de tout appel à soutien aux roms.
  Elle ose ... elle s’aventure ... elle m’ajoute : « même au sein du syndicat où je suis, ce soutien ne fait pas l’unanimité ».
  OK.

  Mais qui se la boucle, et qui se l’ouvre au boulot, sur ces questions, finalement, au quotidien ?
  Mon constat : les racistes parlent librement, les antiracistes se terrent dans le silence.
  Et c’est une situation ordinaire (je précise qu’on est ici dans un service public quelconque, qui n’a structurellement ni affinitairement aucun lien avec la police !).

  Quand chacun.e, on osera afficher ces appels sur les panneaux syndicaux de nos boîtes, le préfet devra cesser sa barbarie.
  Il faut donc d’abord, selon moi, faire changer cette peur de camp. Ensuite nous retrouverons la foule nombreuse des antiracistes, et le préfet devra s’incliner devant le peuple.

• Le 9 novembre 2011 à 20:00, par Pascal #

  Est-ce qu’il y a des actions prévues pour l’expulsion demain ?

• Le 9 novembre 2011 à 18:09, par Ramona #

  Dans mon immeuble, y a plein de logements vides ...
  C’est la grande barre avenue Fleming à Caluire.
  A bon entendeur ...