-
- interview militante CGT PEP
[rouge] Suivi de l’action : [/rouge]
N’hésitez pas à venir proposer sur Rebellyon vos Compte-rendus d’action, suivi en live, etc : en terme de couverture médiatique, et vu le niveau de la presse locale, on est jamais mieux servi que par soi-même !
16h30 : L’occupation prend fin, et les occupants quittent les lieux avant que n’arrivent les pandores, mais déterminés à ce que cette occupation ne soit que la première d’une série d’action...
Une réunion pour faire le point sur cette action et préparer les prochaines aura lieu mardi 24/01 à 16h au 4bis rue de l’Université.
Dix salariés du Pole Emploi, exerçant leur droit de retrait en raison de l’occupation, ont eu droit à leur journée payé !
Lire aussi les Revendications de l’action pôle emploi transmise par fax au Conseil régional, au Ministère du travail, au commissariat aux solidarités actives contre la pauvreté et à la jeunesse et enfin à la Direction du travail.
Pour faire face au mouvement national d’occupation des Pole Emploi, la direction nationale a dépêché un vigile devant chacune des agences qui parsèment le territoire français !
15h20 : les occupants ont obtenus des avancées sur l’ensemble des dossiers individuels pour lesquels l’occupation permettait de faire pression. Mais la lutte ne se limite pas à ces dossiers, et actuellement les occupants rédigent un texte de revendications plus large sur les radiations systématiques, la casse des aides sociales, etc. Texte ayant bien sûr vocation à être diffusé aux médias depuis les moyens de communication du pole emploi occupé.
14h : Pole Emploi a cédé sur une partie des dossiers soumis par les occupants. Pour l’autre moitié des dossier l’occupation continue pour faire pression.
12h30 : L’occupation est toujours en cours, un repas s’improvise au milieu des locaux du pole emploi et les occupants vous invitent à venir casser la croute avec eux. Les dossiers apportés sont toujours entre les mains de pole emploi qui ne se prononce toujours pas. La poursuite de l’occupation cette après-midi est actuellement en question parmis les occupants, entre la possibilité d’attendre la réponse sur les dossiers et celle de maintenir une occupation plus longue.
11h40 : discussion entre les occupants et le directeur territorial. La CGT Chômeurs 69 a notamment apporté les dossiers de six personnes pour exiger des réponses de pole emploi.
11h30 : des agences Pole Emploi sont occupées dans d’autres villes, notamment à Nice, Rennes et Redon.
-
- Premiere négociation
- 11H40 première négociation avec le responsable.
11h10 : arrivée du directeur territorial de Pole Emploi qui vient rencontrer les occupants.
10h50 : Pose d’une banderole à l’entrée des locaux. (précisions pour les gens qui veulent s’y rendre, « il faut faire le tour de la banderole pour rentrer dans les locaux »).
10h35 : les locaux occupés ne sont pas ceux destinés au public mais les locaux où sont traités les dossiers. L’occupation a provoqué l’annulation d’une commission de recours avec syndicats, MEDEF & cie. La direction locale de Pole Emploi annonce son arrivée. La flicaille n’a pas encore pointé son nez.
10h30 : les différents groupes se sont rejoints et c’est une quarantaine de personnes qui vient d’envahir les locaux Pole Emploi 17 Avenue René Cassin
(Lyon 9e - Metro D Valmy). Venez les soutenir, rejoignez l’occupation !
Le représentant de la DCRI [1] envoyé à Charpennes par les flics pour surveiller les dangereux chômeurs a été semé sur la route par le groupe qu’il suivait : courir un peu, changer de voie dans les transports en commun, et les flics sont perdus ! Les personnes présentes nous précisent que le choix de la cible s’est effectué en fonction du nombre de personnes disponibles pour l’occupation.
9h30 : quelques dizaines de personnes se sont retrouvées devant le Pole Emploi de Charpennes à 8h30. Les présents se sont séparés en plusieurs groupes pour se déplacer vers la cible du jour.
Dans d’autres villes, un peu partout en France, des appels similaires ont été lancés. Nous ferons sur cette page le suivi de ce qu’il se passe au cours de la journée. Voici un appel du Mouvements des chômeurs et précaires en lutte de Rennes qui explique cette initiative, texte relayé par la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile-de-France.
Pourquoi occuper les Pôle emploi à partir du 17 janvier ?
Le chômage est une réalité pour beaucoup. Occasionnel ou de longue durée, le chômage est une situation subie dont on peut parfois s’accommoder, mais qui est bien souvent synonyme d’incertitude et de fins de mois difficiles. Le chômage est un problème à gérer pour les gouvernements successifs qui continuent à promettre une hypothétique embellie sur le « front de l’emploi » ... quand la crise sera passée. A supposer qu’elle passe. De telles promesses, qui n’engagent à rien, font l’impasse sur l’état de la vie salariée, comme sur les conditions de vie des chômeurs et précaires. Conditions qui ne cessent de s’empirer au fil des mesures censées amoindrir les effets de la crise : réforme des retraites, économies réalisées sur les dépenses d’assurance maladie, et aujourd’hui la TVA dite « sociale ».
Pôle emploi est la courroie de transmission permettant aux discours gouvernementaux méprisant à l’égard des dits « assistés » de prendre corps à travers les mesures visant à suspecter, fliquer, infantiliser, culpabiliser les chômeurs tenus pour responsable de leur sort !
Lutter contre le chômage ? En réalité pôle emploi radie 500 000 chômeurs par an non pas parce que ces derniers auraient retrouvé un emploi mais parce qu’ils n’ont pas été d’irréprochables demandeurs d’emplois. Ils n’ont pas accepté n’importe quel travail à n’importe quel prix dans n’importe quelles conditions ! Ils ont refusé un énième stage CV inutile ! Ils en ont eu marre des contrôles mensuels -qui n’apportent aucun soutien concret sinon la peur au ventre- et se sont laissés radier ! La résistance se paie au prix fort quand on est au chômage ! Seul un renversement de rapport de force peut être en mesure de changer la donne !
Les conseillers à l’emploi sont quant à eux soumis à des pressions managériales qui les obligent à suivre la politique de la maison. Jusqu’à ce qu’ils ploient sous l’injonction à gérer toujours plus de « dossiers » de chômeurs, lesquels recouvrent parfois des situations dramatiques. Ou encore qu’ils acceptent de trahir leurs convictions, en se faisant l’instrument de la machine à radier... Ce ne sont pas les faits divers qui manquent témoignant d’une crise réelle parmi les salariés d’une institution brisant des vies de part et d’autre du guichet.
Occuper cet espace, y imposer des revendications en mesure d’améliorer immédiatement les conditions de vie des chômeurs et précaires est une nécessité !
Pourquoi à partir du 17 janvier ?
Un sommet qualifié cyniquement de « social » est convoqué le 18 janvier à l’initiative du gouvernement qui cherche à faire bonne figure en période pré-électorale. Entendons par là qu’il s’agira de présenter aux « partenaires sociaux » tout un lot de mesures visant à rendre le travail encore plus flexible, afin de permettre au patronat d’être plus libre dans sa politique de classe : exploiter au maximum le « potentiel productif » à moindre coût. L’une de ses mesures consiste à remplacer tout ou partie des cotisations patronales sur les salaires, par une augmentation de la TVA - impôt des plus inégalitaire puisqu’il pénalise davantage les pauvres que les riches. TVA baptisée « sociale », bien entendu. Qu’apporteront ces « solutions » du pouvoir aux conditions de vie des précaires qui s’étendent aux statuts garantis d’hier ?
Rien, hormis du pire encore : l’ajout d’une dose supplémentaire de soumission pour tous ceux qui sont ou ceux qui se retrouveront à nouveau provisoirement dans une entreprise. Puis des fins de mois encore plus difficile à boucler pour un plus grand nombre !
Quelle mesure devons-nous attendre de quelconque gouvernement à la solde du capital dont les vues ne sont que de satisfaire l’économie, bien plus que de satisfaire les besoins des humains ?
Pourquoi occuper les pôles emploi à partir du 17 janvier ?
Car il faut bien se ressaisir de la question de nos activités que nous soyons au chômage ou salariés, plutôt que de se laisser gouverner comme de simples variables d’ajustement assignées à une place plutôt qu’à une autre, à tel prix plutôt qu’à un autre, selon les vœux et besoins du capitalisme.
Aussi pour partager nos expériences de précaires et œuvrer à l’amélioration de notre quotidien dans cette réalité où le salariat et son corollaire le chômage, structurent la société.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info