Depuis plusieurs mois le gouvernement fait pleuvoir les réformes sur l’éducation nationale, des réformes qui ne font que baisser la qualité de nos cours, réduire les choix des filières et mettre en danger le métier d’enseignant. En même pas un an nous avons assisté à la suppression de 12 000 postes dans l’éducation nationale (et encore beaucoup d’autres à venir ), ce qui nous donne des profs non remplacés, une dégradation des conditions d’ études pour les élèves qui se retrouvent à 35 par classe. Nous assistons aussi aux disparitions des filières L et ES, ainsi que du BEP qui passe de 80 choix d’études à 20 et qui (actuellement, il se fait en 2 ans de BEP et 2 ans de Bac Pro) va se voir supprimer 1 an d’études et donc perdre de sa valeur.
Les enseignants n’y échappent pas non plus, on leur demande de travailler plus mais sans augmenter leurs salaires, alors qu’ils ont déjà à leur charge un nombre plus important d’élèves, donc plus de travail. Mais les profs ne sont pas des bénévoles et ils n’ont pas vocation à le devenir ! Ce sont des personnes qui ont étudié pour devenir enseignant, ce sont des travailleurs ! Pourquoi devraient-ils accepter de se tuer à la tâche et gratuitement en plus ?!
Rapport Darcos, commission Pochard et toutes ces réformes dans l’éducation qui ont pour but de nous amener plus rapidement dans le monde du travail, sans compter l’attaque sur l’école primaire en supprimant la journée de cour du samedi, visent à faire des économies sur l’ éducation et cautionner la suppression de 11 200 postes dans l’ Education Nationale pour l’année 2007. Cela marque un grave désengagement de l’Etat vis-à-vis de l’éducation et du futur des jeunes !!! Nous savons déjà que 30 000 étudiants, en France, doivent se prostituer pour payer leurs études et que 70% des jeunes commencent leur vie d’ « adulte » avec des emplois précaires, abondants, mais utiles à l’Etat pour jouer sur les chiffres du chômage (boîtes d’intérim, CDD, CES, temps partiel imposé, stages non rémunérés...).
Dans ces conditions et en total solidarité avec les mouvements sociaux actuels, nous devons tous nous réunir et lutter pour l’abrogation sans conditions de ces réformes, la suppression des frais d’inscriptions, la fin des coupes budgétaires dans L’ Education Nationale et des suppressions de postes, l’arrêt de la répression policière (et à fortiori militaire) qui frappe les mouvements de contestations et la reconnaissance d’ un véritable statut lycéen pour que nos lutte ne soient pas légitime seulement dans la rue. Le syndicat lycéen SUD Lycéens appelle donc tous les lycéens à rejoindre la grève déposée par les syndicats de l’éducation, ce mardi 18 mars car il n’y a que dans l’ union que nous pourrons l’ emporter, il faut être solidaire.
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