Malgré l’annulation par les AG étudiantes de la manifestation initialement prévue, et le refus de la FIDL et de l’UNL à appeler à une manifestation autonome des lycées, près de 150 lycéen-nes courageux/ses (une avant-garde ?) s’étaient donné-es rendez-vous place Bellecour à Lyon le mardi 14 mars à 14 h.
Ces lycéen-nes étaient venu-es par petits groupes de plusieurs « bahuts » de l’agglomération, et même de Tarare. Toutes et tous se plaignaient de leur isolement, de leur manque de moyens financiers pour tirer des tracts. Certain-es ont alors organisé une collecte pour y remédier, et ont convenu de s’autonomiser dans leur lutte. Bonne initiative, n’est-il pas ?
Ils et elles ont organisé une petite manif sauvage sympa, sans service d’ordre.
Manif dynamique, qui a essayé de débrayer deux lycées (Récamier et Ampère), n’hésitant pas à faire sauter les verrous du second pour s’offrir une petite balade à l’intérieur, avant que les flics ne bouclent ceux et celles qui n’étaient pas parti-es à temps. Apparemment, il n’y a pas eu d’arrestations.
Espérons que cette avant-garde arrive à bouger les lycées sans passer sous les fourches caudines de la FIDL qui roule pour les soss !
Ci-dessous, un tract des minot-es de Tarare :
La lutte contre la précarité continue
Recette pour un premier ministre pédant :
CPE (Contrat de première Embauche) : prévu en remplacement du CDI (Contrat à Durée indéterminée). Prenez un jeune neuf, le faire monter à l’essai pendant 2 ans, à la moindre coquille jetez le dans une poubelle, sans indemnité, et recommencez à volonté... Le jeune se retrouve sans possibilité d’avenir (accès nul au logement et aux prêts aux moins de 26 ans)
CNE (Contrat de Nouvelle Embauche) : Prenez un saladier de moins de 20 personnes et recommencez...
Jeudi 16 mars 14h00 Manifestation à Lyon place Bellecour
L’appel couvre les lycéens, les universitaires, les salariés, chômeurs et précaires afin que ce mouvement unitaire continue à s’amplifier : soyez présents, venez grossir les rangs des manifestants !
Le 7 mars, nous étions plus d’un million dans les rues de France mais le gouvernement, bien que déstabilisé, persiste et signe : « ce n’est pas la rue qui gouverne. » De la part d’un gouvernement antisocial et antidémocratique, cela ne nous étonne pas mais nous révolte tout de même. C’est pourquoi nous allons leur prouver qu’ils ont tort : si un million de mécontents ne leur suffisent pas, nous serons deux millions, trois s’il le faut car nous sommes déterminés à les faire reculer !
De quoi se plaint-on ? D’être pris pour des cons ! Nous avons une loi à faire abroger, un gouvernement à faire plier. Alors, on va user les pavés et ils vont reculer !
Autre prochaine mobilisation massive : samedi 18 mars à 11h, place Bellecour
Lycéens indépendants
Compléments d'info à l'article