Deux articles du Daubé à propos du Lyon-Turin ce week-end : À cause du Lyon-Turin, des maisons risquent d’être détruites et À travers le Rhône, l’Isère et la Savoie, 71 communes concernées par le dossier.
On y apprend que les commissaires enquêtent sur « l’utilité publique » du tracé du TAV côté français…
Du département du Rhône à celui de la Savoie, en passant par le Nord-Isère, le tracé du projet ferroviaire Lyon-Turin traverse 71 communes qui ont été concernées par l’enquête préalable à la déclaration d’utilité publique close le 19 mars. La commission d’enquête (soit 13 commissaires enquêteurs) a six mois pour rendre un avis sur l’utilité publique du projet. (…)
… tandis que les habitants grognent. Tout va bien dans le meilleur des mondes policé, où on fait semblant de vous demander votre accord, et si vous vous y opposez, on vous traite de cochon. Apparemment, le/la journaliste du Dauphiné Libéré a lu en diagonale les 150 raisons de s’opposer au Lyon Turin publiées par les grognons, dont l’opposition se résumera dans son article à ces deux lignes lapidaires :
Qualifié de “non-sens économique” par certains, le projet préfigure un “saccage paysager catastrophique” pour d’autres. Déclenchant la grogne sur toute la ligne.
Quand des habitant-e-s s’opposent à l’expropriation de leur maison, quand des vallées entières en Italie se soulèvent depuis une dizaine d’années contre un projet aberrant, le Dauphiné Libéré parle de « grogne ». Bref, pour avoir plus d’info et quelques autres arguments, on ira le 3 juin, à la discussion au Cedrat contre « les infrastructures »,
et le 9 juin, au rassemblement à Chambéry contre le TAV
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